Nous sommes vendredi 11 octobre 2024, vous êtes bien sur la radio inzamba agateka kawe, bienvenue dans ce journal en français dont voici d’abord les principaux titres.
- Le Conseil des droits de l’homme maintient en poste le Rapporteur spécial de l’ONU pour le Burundi, et les défenseurs des droits de l’homme s’en réjouissent. Pacifique Nininahazwe, du FOCODE, estime que cela démontre clairement que la situation des droits humains n’a pas évolué. Même son de cloche chez Eulalie Nibizi, de la Coalition Burundaise des Défenseurs des Droits de l’Homme. Ils s’accordent à dire que c’est un message fort adressé à Bujumbura, et que les autorités doivent se ressaisir et collaborer avec ce mécanisme de l’ONU. Vous les entendrez en début de ce journal.
- Le gouvernement annonce la révision prochaine du prix du sucre au Burundi. Le porte-parole du ministère du commerce l’a annoncé ce vendredi dans l’émission publique des portes paroles des institutions à Bururi. Bien qu’aucune date précise n’ait été communiquée, cette décision fait suite aux nombreuses plaintes des consommateurs, qui peinent à se procurer du sucre, et des vendeurs, dont les stocks restent invendus.
- L’ONG PARCEM s’inquiète de la forte hausse de l’inflation au Burundi. Cette déclaration fait suite à la publication des chiffres de l’inflation par la Banque de la République du Burundi pour le mois d’août. PARCEM, appelle à de nouvelles réformes en matière de gouvernance, soulignant que les répercussions de cette crise touchent directement la population, aggravant une situation déjà difficile.
- Voilà pour le sommaire de ce journal, merci d’avoir choisi ce rendez-vous d’information.
Bienvenue encore une fois dans ce journal,
Le Conseil des droits de l’homme vient de confirmer, en renouvelant le mandat du Rapporteur spécial de l’ONU sur le Burundi, qu’il est conscient que la situation des droits de l’homme n’a pas évolué malgré l’arrivée au pouvoir de Ndayishimiye. C’est l’analyse de Pacifique Nininahazwe, président du Forum pour la Conscience et le Développement (FOCODE). Selon lui, avec ce vote, le Burundi devrait se ressaisir, mettre fin à toutes ces violations et poursuivre les auteurs de ces exactions. Suivez.
Le renouvellement du mandat du Rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme au Burundi, Fortuné Gaëtan Zongo, envoie un message clair : la communauté internationale souhaite rester informée des violations des droits humains qui continuent de se produire au Burundi. C’est l’avis d’Eulalie Nibizi, directrice exécutive de la Coalition Burundaise des Défenseurs des Droits de l’Homme. Pour elle, ce renouvellement est un signal adressé aux dirigeants burundais, leur rappelant qu’ils doivent se ressaisir, promouvoir les droits de l’homme dans le pays et collaborer avec ce mécanisme des Nations unies. Suivez.
Dans le contexte du renouvellement du mandat du Rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme au Burundi, l’ACAT Burundi tire la sonnette d’alarme sur la situation sanitaire qui sévit à la prison de Muramvya, où plusieurs détenus souffrent de maladies, dont la tuberculose. L’ACAT Burundi appelle les autorités pénitentiaires et le ministère de la Justice à mettre en place une politique urgente visant à réduire le nombre de détenus dans cette prison. Maître Jean Claude Ntiburumusi, responsable du département juridique au sein de l’ACAT, demande aux autorités de sortir de leur silence et de répondre à cet appel d’urgence concernant la situation critique des détenus à la prison de Muramvya, en désengorgeant cet établissement pour limiter les conséquences humaines liées à ces graves maladies. Ecoutez.
Poursuivons cette édition,
L’appel lancé par le président de la République du Burundi aux autorités de la SOSUMO pour revoir à la baisse le prix du sucre sera respecté. C’est ce qu’a annoncé le porte-parole du ministère du Commerce, du Transport, de l’Industrie et du Tourisme, ce vendredi, lors d’une conférence publique tenue à Bururi. Bien qu’il n’ait pas précisé la date de la mise en application, le porte-parole a justifié le retard en expliquant que des réflexions étaient encore en cours sur les mesures à prendre, dans le respect des intérêts de toutes les parties. Cette annonce survient alors que les plaintes de la population persistent. Après les consommateurs, ce sont désormais les vendeurs qui se plaignent. Ils affirment qu’un sac de 50 kg de sucre, qui se vendait en deux jours avant la hausse des prix, peut maintenant rester invendu pendant plus d’un mois. Plus de détails avec Audace Nimbona
Merci à Audace Nimbona.
L’ONG PARCEM reste préoccupée par l’inflation toujours en forte hausse dans le pays. Faustin Ndikumana, directeur national de cette organisation, estime que l’augmentation des prix des denrées alimentaires, ainsi que d’autres produits et services, atteint un niveau très inquiétant au Burundi. Cette réaction intervient après la publication de l’indicateur d’inflation par la Banque de la République du Burundi (BRB) pour le mois d’août. Selon lui, le pays a besoin de nouvelles réformes en matière de gouvernance, car les conséquences néfastes de cette situation pèsent directement sur la population et sont nombreuses. Suivez.
Dernier dossier de ce journal, c’est la grogne parmi les habitants de la commune Nyanza-Lac, dans la nouvelle province de Burunga, qui exercent des travaux ménagers et agricoles. En cause, le conseil communal vient de fixer les tarifs pour tous ceux qui exercent ces activités. Cela ressort d’un communiqué publié le 9 octobre par l’administratrice de cette commune, Marie Goreth Irankunda. Les habitants dénoncent une injustice. Les détails avec Jean Baptiste Bireha dans ce reportage.
Et voilà c’est par ce reportage signé Jean Baptiste Bireha que s’achève ce journal, merci de l’avoir suivi, passez une excellente soirée chez vous, au revoir et à la prochaine.