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Journal du 15 octobre 2024

Publié le 15 octobre 2024 par Rédaction

Nous sommes vendredi 15 octobre 2024, vous êtes bien sur la radio inzamba agateka kawe, bienvenue dans ce journal en français dont voici d’abord les principaux titres.

  • La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a officiellement dévoilé ce mardi le calendrier électoral pour les élections de 2025. Les Burundais peuvent s’attendre à des élections législatives et communales le 5 juin, suivies des élections sénatoriales le 23 juillet, et des élections des chefs de collines le 25 août.
  • Les pays de la Communauté de l’Afrique de l’Est sont appelés à respecter les conventions qu’ils ont signées, en octroyant l’asile aux réfugiés burundais qui fuient des persécutions dans leur pays d’origine. Appel lancé par la CBDDH-VICAR face au refus d’octroi d’asile dont sont victimes ces réfugiés dans certains pays de la région.
  • Une commerçante, est décédée à l’hôpital de Rumonge quelques heures après son arrestation par la police, où elle était en possession de pagnes de contrebande. Sa famille exige qu’une enquête approfondie soit menée pour établir les circonstances exactes de cette tragédie.

Voilà pour le sommaire de ce journal, merci d’avoir choisi ce rendez-vous d’information.

Bienvenue encore une fois dans ce journal,

Je vous le disais en titre, une commerçante, arrêtée par la police en possession de pagnes de contrebande, est décédée à l’hôpital de Rumonge quelques heures après son interpellation. La victime, prénommée Belyse, vivait à Rumonge. Selon ses proches, elle a été arrêtée à 21h30 par la police à l’entrée de la ville. Peu après son arrestation, elle a perdu connaissance et a été transportée d’urgence à l’hôpital de Rumonge, où elle est décédée aux alentours de 4 heures du matin. Le commissaire provincial de la police de Rumonge, le colonel Jean Baptiste Bigirumuremyi, a confirmé l’arrestation de Belyse. Il a indiqué que la police avait appris sa mort peu après son transfert à l’hôpital. Selon lui, la commerçante souffrait probablement de problèmes cardiaques, qui auraient causé une forte dépression à l’origine de son décès. La famille de Belyse, choquée par les événements, demande des éclaircissements et exige qu’une enquête soit menée pour déterminer les causes exactes de cette tragédie.

Cette fois-ci dans la page de l’insécurité routière, deux personnes sont décédées et deux autres ont été grièvement blessées dans un accident de la route survenu dans l’après-midi de ce mardi, sur l’axe Kayanza-Cibitoke, à proximité de l’ancien palais du prince Baranyanka, dans une localité communément appelée « Chez Jeannette ». D’après des témoins oculaires, une moto à bord de laquelle se trouvaient un enfant et son père, venant d’un autre chemin, s’est engagée sur la route goudronnée sans que le conducteur ne fasse attention. La moto est alors entrée en collision avec une voiture de type Probox, qui venait de Cibitoke en direction de Kayanza. Le père et son enfant sont morts sur le coup, tandis que deux autres personnes se trouvant dans la voiture ont été blessées. Il est à noter que, depuis plusieurs mois, certains conducteurs de motos-taxis se permettent de transporter plus de quatre personnes sans que personne ne porte de casque. Une situation qui étonne plus d’une personne, d’autant plus que cela se déroule sous les yeux de la police.

Poursuivons cette édition,

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé ce mardi le calendrier électoral pour les élections de 2025. Ainsi, les élections législatives et communales se tiendront le 5 juin, les sénatoriales le 23 juillet, et les élections des chefs de collines le 25 août. L’enrôlement des électeurs est prévu du 22 au 31 octobre 2024. Lors d’une conférence de presse organisée à cette occasion, le président de la CENI, Prosper Ntahorwamiye, a appelé tous les Burundais remplissant les conditions requises à participer massivement à cette inscription, qui leur donnera également le droit de se présenter aux élections. Il a également demandé aux responsables politiques de mobiliser leurs militants autour de ces événements. Suivez.

La Constitution n’est pas respectée en ce qui concerne la traduction des lois en kirundi votées par l’Assemblée nationale. C’est le constat du député Terence Manirambona, qui regrette que la plupart des projets de lois envoyés à l’Assemblée nationale pour analyse soient rédigés en français, alors que la Constitution précise bien que ces projets de lois doivent être écrits en kirundi. Terence Manirambona demande aux élus du peuple de respecter la Constitution.

Le député Terence Manirambona l’a déclaré sur les ondes de la Radio Bonesha FM.

Justice pour poursuivre cette édition, trois hommes et deux jeunes tenanciers de débits de boissons situés au chef-lieu de la province de Muyinga, où sont vendues des boissons fabriquées par la BRARUDI, ont été condamnés lundi soir en flagrant délit par le tribunal de Grande instance au paiement d’une amende de 350 000 F chacun, ainsi qu’à la fermeture de leur commerce pour une durée de trois mois. Le tribunal a également ordonné la saisie des boissons se trouvant dans ces buvettes, qui seront distribuées à d’autres cabaretiers afin d’éviter qu’elles ne périment, selon une source proche de cette juridiction. Les cinq commerçants, à savoir Schadrack Ndayizeye, Claude Uwizeyimana, Emmanuel Ngendakuriyo, Oswald Ndikumasabo et Jérémie Ndayisenga, étaient poursuivis pour sabotage de l’économie nationale, selon une source proche du tribunal. Lors de leur arrestation samedi soir, ils vendaient l’Amstel 65 cl à 5000 F au lieu de 3500 F, et la Primus 72 cl à 4000 F au lieu de 2500 F. Les cinq commerçants doivent également payer solidairement les frais de justice, précise la même source.

 

Dernier dossier de ce journal,

Les pays de la Communauté de l’Afrique de l’Est devraient respecter les conventions qu’ils ont signées en octroyant l’asile aux réfugiés burundais qui font face à des persécutions dans leur pays d’origine. C’est l’appel lancé par la Coalition burundaise des défenseurs des droits de l’homme vivant dans les camps de réfugiés. Dans une déclaration publiée ce mardi, la CBDDH-VICAR s’est dite préoccupée par le refus d’octroi d’asile à des réfugiés burundais, orchestré par certains pays de l’Afrique de l’Est. Léopold Sharangabo, président de cette coalition, demande aux HRC de continuer à plaider pour les réfugiés burundais et de chercher activement d’autres pays susceptibles de les accueillir. Écoutez.

Et voilà c’est cette voix de Léopold Sharangabo, président de la Coalition burundaise des défenseurs des droits de l’homme vivant dans les camps de réfugiés CBDH-VICAR qui met un point final à ce journal, merci de l’avoir suivi, passez une excellente soirée chez vous, au revoir et à la prochaine.

 

 

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