Edition quotidienne

Journal du 02 février 2020

Publié le 2 février 2020 par Rédaction

I. L’image du pays a été ternie. C’est Gaston Sindimwo en personne qui l’avoue. Le 1er vice-président, Gaston Sindimwo, l’a affirmé au cours d’un congrès extraordinaire du parti UPRONA, pendant lequel il a été élu comme candidat du parti à la présidentielle de Mai 2020. Il a indiqué que s’il était élu comme président de la République, il s’empresserait de redorer l’image du pays. Une promesse à laquelle l’opposition ne croit pas, à l’image de la coalition C-FOR Arusha.

II. Certains documents exigés pour les candidats aux élections des conseillers communaux, constituent un frein majeur à la constitution des dossiers. Phénias Nigaba, porte-parole du parti Sahwanya Frodebu, demande à la CENI de supprimer ceux qui ne sont pas disponibles dans les communes, afin qu’aucun candidat qui désire se faire élire ne soit pas bloqué.

III. Les quatre reporters du journal Iwacu totalisent ce dimanche 104 jours d’incarcération. Jeudi dernier, ils ont été condamnés à 2 ans et demi de prison et une amende d’un million de francs chacun par le tribunal de grande instance de Bubanza. Leur chauffeur a été acquitté. Pour rappel, ils ont été arrêtés le 22 octobre dernier à Bubanza. Ils se rendaient en commune Musigati pour un reportage, sur des affrontements qui opposaient des rebelles et les forces de l’ordre. Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Thérence Mpozenzi et Egide Harerimana sont accusés de tentative de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.

IV. Inquiétude chez les proches de nombreux  Burundais arrêtés hier soir dans la localité de Kiremba, dans le district de Kibondo en Tanzanie. Six d’entre eux ont été remis en liberté ce  dimanche. Les autres subiraient des tortures dans les cachots de la police tanzanienne.

V. Huit réfugiés Burundais étudiant en France à l’Université Catholique de Lyon, ont reçu leurs diplômes ce samedi dans les différentes facultés. Ils ont effectué ces études grâce à une assistance de la Maison Shalom. Certains parmi eux, vont poursuivre leurs études en Master, d’autres sont à la recherche du travail. Epipode Gashima, l’un de ces Lauréats burundais de l’Université de Lyon.

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