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Journal du 18 octobre 2024

Publié le 18 octobre 2024 par Rédaction

Vous êtes bien sur la radio Inzamba Agateka Kawe, bienvenue dans l’actualité de ce vendredi.

  • Les chiens errants font des ravages dans la province de Kayanza, 14 personnes ont été mordues ces dix derniers jours, la population dénonce un manque de vaccin contre la rage dans la province.
  • Et puis les résidents et les rapatries ne font pas bon ménage dans la province de Makamba, a l’origine ce sont les conflits fonciers.
  • Le prix du sucre revu hier à la baisse reste élevé et devrait diminuer encore plus compte tenu de la situation de pauvreté qui gangrène la population, c’est ce que nous dirons dans ce journal certains citoyens contactés par notre rédaction.

Voilà pour le sommaire.

Bienvenue encore une fois dans ce journal, 14 personnes ont été mordues par des chiens errants dans trois communes voisines de la province de Kayanza en moins de dix jours. Cela arrive au moment où il y a une absence totale des vaccins contre la rage dans toute la province sanitaire de Kayanza, une situation qui exige les personnes mordues à se rendre à l’hôpital du district sanitaire de Ndora dans la province de Cibitoke pour recevoir des soins. Les services de la santé à Kayanza rassurent la population, précisant que le vaccin sera bientôt disponible. Les détails dans ce reportage de Pierre Gahungu.

De Kayanza a Makamba, un climat de mésentente règne entre les résidents et rapatriés de la colline Buheka en commune Nyanza Lac suite au conflit foncier.  Les résidents disent subir des intimidations de la part des rapatriés et réclament l’intervention du président de la République pour trancher les différends entre les deux parties. Jean Baptiste Bireha nous en dit plus

Merci Jean Baptiste Bireha, une courte pause et le journal continue.

Dans la suite de ce journal la décision de revoir à la baisse le prix du sucre prise par le ministère du commerce est saluée par la population. Il y en toutefois ceux qui disent que le prix de 6000 francs le kilo reste élevé compte tenu de la situation de pauvreté dans laquelle se trouve la population. Plus de détails avec Audace Nimbona

L’Association burundaise des consommateurs ABUCO partage également cette préoccupation. Son président, Pierre Nduwayo, exprime ses regrets quant au prix du sucre, fixé à six mille francs burundais le kilo, qu’il juge toujours trop élevé compte tenu du faible pouvoir d’achat de la population. Il critique aussi les pratiques spéculatives autour de la vente du sucre et appelle à l’imposition de sanctions pour contrer ces abus. On l’écoute.

Pierre Nduwayo président de l’Association burundaise des consommateurs ABUCO s’est exprimé ce vendredi sur les ondes de la radio Bonesha Fm.

La situation de pauvreté reste préoccupante au Burundi selon le constat de l’ONG locale PARCEM. Pour renverser la tendance, la Parcem appelle le gouvernement à faire beaucoup d’effort pour augmenter la production en encourageant la population pour une agriculture intensive, en finançant la recherche scientifique et en augmentant le budget alloué au secteur. Ecoutez plutôt Faustin Ndikumana directeur national de la PARCEM il le dit dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation et celle dédiée a la lutte contre la pauvreté, journées célébrées respectivement le 16 et 17 octobre de chaque année.

Faustin Ndikumana c’est le directeur national de l’ONG Locale PARCEM et c’est par la que s’achève ce journal, merci pour votre fidélité, je vous retrouve demain samedi dans une nouvelle édition française, et d’ici-là portez vous bien, au revoir.

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