Nous sommes mercredi 12 mars 2025, vous êtes bien sur la radio Inzamba Agateka Kawe, bienvenue dans ce journal en français dont voici d’abord les principales articulations.
- Les affrontements qui se poursuivent depuis plusieurs jours dans la province du Sud-Kivu entraînent des pertes significatives au sein des forces burundaises déployées pour combattre le groupe armé M23. Selon les bilans disponibles, plus de 20 militaires, dont des officiers, ont perdu la vie, tandis que d’autres ont été capturés.
- Et puis, les agriculteurs la commune Songa, en province de Bururi expriment leur mécontentement face au manque d’intrants agricoles, alors que la saison culturale B touche à sa fin. Malgré des paiements effectués à l’avance, ils n’ont toujours pas reçu les engrais attendus
- Enfin, l’expropriation foncière abusive prend une ampleur inquiétante au Burundi, touchant particulièrement sept provinces du pays. Selon une étude du Forum pour le Renforcement de la Société Civile, les plus hautes autorités du pays seraient impliquées dans ces pratiques. Vous aurez les précisions dans ce journal.
Voilà pour le sommaire de ce journal, merci d’avoir choisi ce rendez vous d’information.
Bienvenue encore une fois dans ce journal, je vous le disais tantôt, les combats qui se déroulent depuis plusieurs jours dans la province du Sud-Kivu font des victimes parmi les soldats burundais envoyés pour combattre le groupe armé M23. Selon les bilans disponibles, plus de 20 militaires, dont des officiers, auraient été tués, tandis que d’autres ont été capturés par les combattants du M23. Parmi les prisonniers figure un officier de grade de major. Les précisions avec Bonfils Niyongere.
Merci à toi Bonfils Niyongere.
Le manque d’intrants agricoles devient un problème généralisé à travers tout le pays. Dans la commune Songa, située en province de Bururi, les agriculteurs expriment leur mécontentement. Ils affirment avoir payé à l’avance pour obtenir ces intrants, mais alors que la saison culturale B touche à sa fin, ils n’ont toujours pas reçu les engrais attendus. Ils dénoncent également des pratiques de corruption, affirmant qu’il faut verser entre 10 000 et 15 000 francs pour espérer être servis. Ce phénomène, selon eux, se déroule au vu et au su des autorités, sans qu’aucune mesure ne soit prise pour y remédier. Plus de détails avec Audace Nimbona.
Merci également à toi Audace Nimbona pour toutes ces précisions. Autres grognes, autre province. Une pénurie de sucre frappe la province de Rutana ces derniers jours, entraînant une flambée des prix. Le kilo de sucre, autrefois vendu à 6 000 francs burundais, atteint désormais les 10 000 francs. Face à cette situation, la population exprime son mécontentement, dénonçant des prix qu’elle juge exorbitants ainsi qu’un favoritisme dans la distribution du produit. Elle exhorte les autorités compétentes à intervenir rapidement pour remédier à cette crise. Les précisions dans ce reportage de Jean Georges Kibogora.
Le journal se poursuit sur la radio Inzamba Agateka kawe, l’expropriation foncière abusive prend une tournure alarmante au Burundi, une tendance qui s’intensifie depuis un certain temps. Ce phénomène est particulièrement marqué dans sept provinces du pays : Bujumbura, Rumonge, Bubanza, Cibitoke, Gitega, Rutana et Karusi. Selon une étude récemment publiée par le Forum pour le Renforcement de la Société Civile FORSC, les plus hautes autorités du pays sont pointées du doigt dans ces pratiques d’expropriation. À ce sujet, nous écoutons Audace Havyarimana, coordonnateur des projets au sein du FORSC.
Pour remédier à cette situation, le Forum pour le Renforcement de la Société Civile recommande avant tout le strict respect de la loi en matière d’expropriation.
C’est l’heure de votre rendez-vous avec le mini-magazine Au cœur de la société. L’édition d’aujourd’hui nous revenons sur la contribution des groupes impliqués dans les élections en cours de préparation au Burundi, ainsi que sur les mesures à prendre pour prévenir les conflits liés à ces élections. Au cœur de la société, une émission présentée par Pierre Gahungu.
Merci Pierre Gahungu. Avant de clôturer cette édition, écoutons ensemble l’appel du Forum pour la Conscience et le Développement (FOCODE), qui dénonce les abus liés à la détention provisoire au Burundi.
C’est sur ce message du FOCODE que se referme cette édition. Merci de l’avoir suivie et un grand merci à mes collègues pour leurs contributions à la production de ce journal. Je vous souhaite une excellente soirée. Au revoir et à bientôt.
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