Edition quotidienne

Journal du 06 février 2020

Publié le 6 février 2020 par Rédaction

I. Les enseignants, membres de la fondation pour le logement du personnel enseignant, se plaignent. Ils veulent se désengager mais la procédure semble trop dure. La raison de ce désengagement est qu’ils n’accèdent plus aux crédits comme convenu d’une part, d’autre part la contribution mensuelle est passée du simple au double sans que tous les membres aient été informés. Victor Ndabaniwe, président de cette fondation nie toutes ces allégations. Il indique que le désengagement reste encore le droit des membres.

II. Les réfugiés du camp de Nakivale en Uganda vont désormais percevoir de l’argent à la place des vivres qu’ils recevaient mensuellement. Certains des réfugiés burundais, vivant dans ce camp, saluent la mesure du HCR. Ils font savoir que ça leur permettra de pouvoir acheter des aliments de leur choix.

III. En politique, il y a déjà une dizaine de personnes qui ont déjà annoncé qu’ils vont se porter candidat au poste de président de la République. Pour le mouvement d’actions patriotiques MAP-BURUNDI BUHIRE, ce nombre de candidatures est déjà pléthorique. Pour cette organisation, cela va favoriser des tricheries jouées à l’avance par le système  en place. Le mouvement pense que certains candidats vont être achetés. Libérât Ntibashirakandi est le porte-parole de Map Burundi Buhire.

IV. Les organisations de la société civile radiées par le ministère de l’Intérieur viennent d’interjeter appel contre l’arrêt rendu par la Cour Est africaine de Justice. Ces organisations estiment que la première division de la Cour a mal interprété les faits et la loi régissant les associations sans but lucratif en vigueur.

V. Dans son rapport du mois de Janvier 2020, l’Association Chrétienne pour l’Abolition de la Torture, ACAT BURUNDI dénonce ce qu’elle qualifie de phénomènes d’assassinats, d’enlèvements et de torture. Les Imbonerakure, certains Agents du Service National des Renseignements, certains agents de la Police et de l’Armée avec la complicité de certains administratifs à la base sont pointés du doigt. Dans ce rapport mensuel, ACAT BURUNDI s’inscrit en faux contre la condamnation injuste des journalistes du Journal IWACU et demande leur libération immédiate. Jean Claude NTIBURUMUNSI, chargé du département juridique au sein de l’association ACAT BURUNDI.

VI. Les quatre reporters du journal Iwacu totalisent ce jeudi 108 jours d’incarcération. Il y une semaine, ils ont été condamnés à 2 ans et demi de prison et une amende d’un million de francs chacun par le tribunal de grande instance de Bubanza. Leur chauffeur, lui, a été acquitté. Pour rappel, ils ont été arrêtés le 22 octobre l’an dernier à Bubanza. Ils se rendaient en commune Musigati pour un reportage sur des affrontements qui opposaient des rebelles et les forces de l’ordre. Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Thérence Mpozenzi et Egide Harerimana sont accusés de tentative de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.

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