C’est encore une fois un réel plaisir de vous retrouver sur la radio Inzamba Agateka Kawe. Vous êtes à l’écoute du journal de ce mardi 15 avril 2025. Sans plus tarder, voici les titres :
Au sommaire :
- Tout d’abord, plus de 300 familles expropriées à Gitwe en commune Matongo, réclament justice auprès du nouveau procureur général de Ngozi. Elles dénoncent une expropriation jugée arbitraire, orchestrée par l’ancien procureur récemment écarté de ses fonctions, il y a plusieurs mois.
- Ensuite, la population de Bubanza fait face à une crise du transport sans précédent, marquée par le doublement du prix du trajet vers Bujumbura. Cette hausse pèse lourdement sur les familles, en particulier celles qui doivent rendre visite à des proches hospitalisés.
- Enfin, l’Association des Jeunes pour la Non-Violence Active alerte sur la recrudescence des enlèvements de réfugiés burundais dans le camp de Nduta en Tanzanie. Une dizaine de cas ont été enregistrés en un mois. L’association dénonce une grave violation des droits humains et appelle la Tanzanie, le HCR à réagir sans délai.
Voilà pour le sommaire, dans quelques instants, on passe au développement des informations.
Encore une fois bienvenue dans cette édition
Nous commençons avec les trois cents familles de la colline Gitwe, en commune Matongo, province de Kayanza, récemment expropriées. Ces familles demandent l’intervention du nouveau procureur général du tribunal de grande instance de Ngozi pour être rétablies dans leurs droits. Elles accusent l’ancien procureur général, récemment démis de ses fonctions, de les avoir expropriées de manière injuste. Les détails avec Jean Baptiste Bireha.
Merci à toi Jean Baptiste Bireha
Quittons Kayanza, pour nous rendre à Bubanza, où la population se trouve confrontée à une crise de transport sans précédent. Le prix du trajet entre Bubanza et Bujumbura a été doublé, passant de 6 000 à 12 000 FBu. Pour beaucoup, ce tarif est trop élevé, surtout pour ceux qui ont des proches hospitalisés à Bujumbura et qui ne peuvent plus leur rendre visite. Faute de moyens, certains se tournent vers des taxi-motos, mais ces derniers sont souvent surchargés, ce qui entraîne des accidents. Alexis Kubwimana pour les détails.
Merci également à Alexis Kubwimana
Toujours dans le domaine du transport, nous nous tournons maintenant vers la province de Rumonge. Certains chauffeurs de véhicules de transport de passagers et de marchandises dans la province de Rumonge expriment leur mécontentement face à l’attitude de l’administration locale. Selon eux, cette dernière ferme les yeux sur l’agence de voyage appelée Dangote, qui ne respecte pas les nouvelles règles concernant le déplacement du parking vers l’endroit officiellement désigné par les autorités. Ces transporteurs dénoncent ce qu’ils considèrent comme du favoritisme et demandent à l’administration et aux forces de l’ordre d’agir rapidement pour garantir l’égalité de traitement entre tous les transporteurs. Un reportage signé Pacifique Nkeshimana.
Nous poursuivons cette édition avec un autre sujet, celui des droits des réfugiés. L’Association des Jeunes pour la Non-Violence Active (AJNA) se dit profondément choquée par les cas répétés d’enlèvements de réfugiés burundais dans le camp de Nduta, en Tanzanie. Selon l’AJNA, une dizaine de réfugiés ont été enlevés au cours du seul dernier mois. Le cas le plus récent est celui d’Émile Kwizera, enlevé avant-hier par la police tanzanienne en collaboration avec des agents des services de renseignement. L’association dénonce une violation flagrante des droits des réfugiés par l’État tanzanien et appelle ce dernier à revoir sa position et à s’inscrire dans une logique de protection des réfugiés, plutôt que de les persécuter. On écoute Jean Nduwimana, président de l’AJNA.
Par ailleurs, l’AJNA interpelle également le HCR et les organisations de défense des droits humains, leur demandant de sortir de leur silence et de faire pression sur la Tanzanie pour qu’elle respecte les lois internationales relatives à la protection des réfugiés. Jean Nduwimana, une fois de plus.
C’est ainsi que se referme cette édition d’aujourd’hui. Merci de l’avoir suivie et merci également à mes collègues pour leurs contributions à la production de ce journal. Je vous souhaite une excellente soirée chez vous. Au revoir et à très bientôt.
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