Vous êtes branchés sur la radio Inzamba Agateka Kawe et merci pour votre fidélité, voici les titres de l’actualité de ce vendredi.
- La police traque les transporteurs de bus pour le non-respect des prix officiels du ticket de transport dans la province de Rumonge, ces transporteurs évoquent les raisons de pénurie du carburant.
- Et puis la mesure de stabulation permanente n’a pas fait de bons résultats dans la province de Muramvya, les eleveurs se lamentent de la faible production depuis la mise en application de la mesure.
- Enfin les confédérations syndicales du Burundi COSYBU et CSB trouvent que les enseignements politiques en milieu du travail constituent un obstacle au développement, on en parle dans ce journal.
Voila pour le sommaire, bienvenue.
Bienvenue encore une fois dans ce journal, beaucoup de conducteurs de véhicules de transport dans la province de Rumonge sont mécontents. Ils disent qu’ils sont souvent arrêtés et emprisonnés par la police qui les accuse de pratiquer des tarifs excessifs non conformes à la loi. Ils évoquent les raisons de pénurie du carburant et demandent d’abord d’être approvisionnés en carburant, avant toute mesure de répression. Les précisions avec Trésor Niyongabo.
Dans la province de Muramvya les éleveurs de vaches disent que la production a fortement diminué depuis la mise en place de la politique de stabulation permanente. Ils demandent aux autorités habilitées de revoir la mesure. Jean Baptiste Bireha nous en dit plus.
Dans la suite de ce journal les politiciens qui manipulent les gens en milieux du travail sont des ennemis du développement, c’est la vision des confédérations syndicales du Burundi COSYBU et CSB. Les deux organisations recommandent aux travailleurs de ne pas tomber dans le piège de ces politiciens qui ne veulent que leurs intérêts propres. Elles rappellent que le rôle des travailleurs c’est d’œuvrer pour le développement. On écoute plutôt Célestin Nsavyimana président de la COSYBUU qui le dit au nom de ces deux confédérations syndicales, c’était ce jeudi a l’occasion de la célébration de la journée mondiale du travail et des travailleurs.
Et pour clore ce journal les réfugiés burundais vivant dans le camp de Nyarugusu en Tanzanie vivent dans une psychose de peur, ils ne savent pas ou leurs collègues arrêtés dernièrement par la police suite aux affrontements entre ces réfugiés et la police tanzanienne. Ceux qui ont été blessés et arrêtés ont été emmenés en dehors du camp, ce qui les inquiète davantage. Les précisions avec Alexis KUBWIMANA.
Pieds : Ce vendredi matin, John Walioba Mwita, commissaire principal chargé des réfugiés dans la province de Kigoma, s’est rendu dans le camp de Nyarugusu pour rassurer les réfugiés après les derniers incidents. Il leur a rappelé que le retour dans leur pays devait se faire volontairement. Dans cette rencontre, les réfugiés n’ont pas été autorisés à poser des questions, ce qui a suscité un sentiment de mécontentement.
Voila c’est la fin de journal, merci de de l’avoir suivi, au revoir et a la prochaine.
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