Edition quotidienne

Journal du 12 février 2020

Publié le 12 février 2020 par Rédaction

I. L’ancien Président soudanais Omar El BECHIR sera remis à la Cour pénale internationale de La Haye, l’annonce a été faite par le Président du Conseil militaire qui dirige le pays pendant la transition. Omar El Bechir a été destitué par l’armée le 11 avril 2019, après 4 mois de manifestations populaires contre son régime. Il est accusé de crimes contre l’humanité, commis dans la province du DARFOUR.

II. Après cette annonce du Président du Conseil militaire qui dirige le Soudan pendant la transition, c’est la satisfaction au sein de la CB-CPI, la coalition burundaise pour la cour pénale Internationale. Me Lambert Nigarura, son président, indique que seul le temps est le meilleur juge pour les victimes, tôt ou tard les auteurs des crimes contre l’humanité finissent par être jugé dit Me Lambert Nigarura. Il faut rappeler que la coalition burundaise pour la cour pénale internationale plaide toujours pour la poursuite judiciaire par la CPI des auteurs des crimes commis au Burundi durant le 3è mandat de Pierre Nkurunziza.

III. Les 4 reporters du groupe de presse Iwacu totalisent ce Mercredi 114 jours d’incarcération. Ils ont été condamnés à 2 ans et demi de prison et d’une amende d’un million chacun par le tribunal de grande instance de Bubanza. Le siège était constitué de Parfait Muvunyi comme son président, Ihuwitonze Eric et Kaneza Clarisse, en même temps la présidente de grande instance de Bubanza. Le substitut du procureur à Bubanza, Ntamikevyo Jean Marie Vianney leur avait requis une peine d’emprisonnement de 15 ans. Pour rappel, ils ont été arrêtés le 22 octobre dernier à Bubanza. Ils se rendaient en commune Musigati, pour un reportage sur les affrontements qui opposaient des rebelles et les forces de l’ordre. Christine KAMIKAZI, Agnès NDIRUBUSA, Térence MPOZENZI et Egide HARERIMANA sont accusés de tentative d’atteinte à la sécurité intérieure de l’état.

IV. Un homme de 47 ans du nom d’Albin Nyandwi, de la colline Myugariro en commune Muruta, de la province Kayanza a été tué et décapité par des personnes non encore connues. Son corps a été retrouvé ce matin vers 5 h à son domicile. Les membres de sa famille indiquent que cet homme vivait en harmonie avec son entourage, et disent donc ne pas être au courant, ni des auteurs, ni des motifs de ce forfait. La police dit avoir déjà entamé des enquêtes.

V. Le forum pour la conscience et le développement FOCODE lance ce mercredi une campagne dénommée ‘’Libérer bébé NGANJI’’. Cette campagne est destinée à dénoncer les injustices faites à la famille de Théogène NDIKUMANA, secrétaire du parti CNL, dans la commune de NYABIRABA, dans la province de Bujumbura. A travers cette campagne, Pacifique NININAHAZWE, le président du FOCODE exige la libération de la femme et le bébé de Théogène NDIKUMANA en détention depuis environ 6 mois à la place du chef de ménage.

VI. Neuf membres du parti CNL d’Agathon Rwasa sont locataires du cachot du commissariat de la police dans la Commune Isare, dans la province de Bujumbura depuis ce mardi. Ces leaders de ce parti sur la colline Nyambuye, ont été appréhendés sous l’ordre des responsables du parti CNDD-FDD au niveau national, accusés d’avoir tenu des réunions illégales.

VII. Le Ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, appelle les administratifs communaux de faciliter l’accès aux documents, pour les candidats aux prochaines élections de Mai 2020. Il vient de le dire après avoir constaté que certains de ces administratifs exigeaient des justificatifs de cotisation aux élections. Pascal Barandagiye, le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique.

VIII. Un des responsables Basungusungu dans le camp des réfugiés de Nduta, en Tanzanie, Charles Nshimirimana s’est réfugié sur une position de la police Tanzanienne. Charles Nshimirimana, cité dans des cas d’enlèvements des réfugiés burundais de Nduta, en complicité avec la police Tanzanienne avait des informations comme quoi une personne qui avait été enlevée et conduit au Burundi avait été libérée. Un des locataires du camp de Nduta demande à ce qu’il soit traduit en justice.

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