Edition quotidienne

Journal du 14 février 2020

Publié le 14 février 2020 par Rédaction

I. Dans différentes provinces du Burundi, les routes et pistes étaient barricadées dans la petite matinée de ce vendredi, par de grosses pierres et des arbustes. Ces provinces sont Bubanza, Bujumbura, Kayanza, Muyinga, Mwaro, Rutana et Rumonge. Les auteurs de ces actes et leurs mobiles sont jusque-là inconnus.

II. C’est difficile d’identifier les ossements trouvés dans différents coins du pays, car la méthode de datation ne s’applique qu’après 200 ans. Cette explication est celle de Pierre Claver NDAYICARIYE, le président de la Commission Vérité et Réconciliation. Pour y parier, on se réfère aux témoignages, il l’a dit au cours d’un point de presse qu’il a donné aux journalistes.

III. Deux personnes présumées auteurs d’actes de violences faites aux réfugiés burundais du camp de Maheba en Zambie, ont été arrêtées par la police zambienne ce vendredi. Des objets servant à la sorcellerie dont la peau d’un caméléon, ont été saisis à cette occasion.

IV. La coalition burundaise pour la CPI et le réseau des journalistes, qui suivent de près les activités de cette cour internationale, dans leur campagne de sensibilisation des victimes des crimes commis depuis 2015, expliquent le processus d’assistance légale et les réparations des victimes devant la cour pénale internationale.  Maitre Gustave Niyonzima, le vice-président du collectif des avocats pour la défense des victimes des crimes de droit international commis au Burundi, CAVIB.

V. Le fétichisme n’est pas punissable par le code pénal du Burundi. Propos de Me Dieudonné Bashirashishize, suite à l’arrestation et la détention, dans les cachots de la commune Kayogoro, de 2 commerçants de cette commune par des imbonerakure. Me Bashirahishize invite la population à refuser que les miliciens imbonerakure arrêtent des gens innocents.

VI. L’intolérance politique entre les membres du parti au pouvoir et les militants du parti CNL, est ce qui a caractérisé d’une façon générale le mois de janvier. Cela transparait dans le rapport mensuel de Janvier, du Réseau des citoyens probes RCP. Gervais Nibigira, le vice-président de ce réseau, demande aux autorités burundaises de faire cesser cette intolérance devenue monnaie courante dans le pays.

VII. Les 4 reporters du groupe de presse Iwacu totalisent ce vendredi 116 jours d’incarcération. Ils ont été condamnés à 2 ans et demi de prison et une amende d’un million chacun, par le tribunal de grande instance de Bubanza, le chauffeur a été acquitté. Le siège était constitué de Parfait Muvunyi comme son président, Ihuwitonze Eric et Kaneza Clarisse en même temps la présidente du tribunal de grande instance de Bubanza. Le substitut du procureur à Bubanza, Ntamikevyo Jean Marie Vianney leur avait requis une peine d’emprisonnement de 15 ans. Pour rappel, ils ont été arrêtés le 22 octobre dernier à Bubanza. Ils se rendaient en commune Musigati, pour un reportage sur les affrontements qui opposaient des rebelles et les forces de l’ordre. Christine KAMIKAZI, Agnès NDIRUBUSA, Thérence MPOZENZI et Egide  HARERIMANA sont accusés de tentative d’atteinte à la sécurité intérieure de l’état.

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