I. Les différentes autorités font des campagnes de sensibilisation pour le rapatriement volontaire de tous les réfugiés burundais. Le gouvernement burundais et le parti CNDD-FDD ne cessent de chanter le retour massif des réfugiés. En même temps, les mêmes autorités ordonnent à l’ambassade du Burundi en Ouganda de ne pas octroyer des laissez-passer aux politiciens burundais, qui ne préfèrent pas leur retour au pays natal. Une situation visiblement absurde aux vues des déclarations officielles du parti au pouvoir et du gouvernement.
II. Chaque citoyen est libre de rentrer dans son pays quand il veut, il a aussi le droit d’élire et de se faire élire. Jérémie Ngandakumana, ancien leader du parti CNDD-FDD regrette que les autorités burundaises, prennent ces droits comme une faveur. Il le dit, au moment où il est bloqué en Ouganda par manque de laisser-passer pour continuer au Burundi, où il compte participer au processus électoral. Jérémie Ngendakumana demande au régime en place de reconnaitre ses droits de citoyen et de le laisser rentrer dans son pays natal.
III. Selon Me Janvier BIGIRIMANA, l’Etat burundais est en train de violer les droits fondamentaux des citoyens, car chaque citoyen burundais qui le souhaite, a le plein droit de regagner son pays natal.
IV. Les représentants des partis politiques qui ont proposé leurs candidats aux prochaines élections, ont procédé ce mardi, au tirage au sort des numéros qui symboliseront leurs partis. A cette occasion, le chargé des opérations électorales leur a précisé que le numéro choisi, restera le même durant les élections et que celui qui se retirera de la course avant la fin des élections sera sanctionné selon la loi.
V. Agathon Rwasa, candidat du parti CNL dans les élections présidentielles, a déposé ce mardi une caution de 30 millions de francs burundais à la banque de la république du Burundi. Pour Agathon Rwasa, il accomplit tout simplement l’une des conditions pour les présidentielles, conformément aux prescrits du code électoral et de la constitution.
VI. Huit (8) militants du parti CNL de la commune Nyamurenza, en province Ngozi, sont incarcérés depuis ce vendredi. Ces membres du parti CNL ont été arrêtés au moment où ils se préparaient à participer dans un congrès extraordinaire de ce parti, qui se tenait ce dimanche en mairie de Bujumbura. L’administrateur de cette commune, Dieudonné Niyonzima est l’auteur principal dans ces arrestations.