I. La ligue burundaise des droits de l’homme Iteka dénonce les exécutions extra-judiciaires commises dans la province Bujumbura rural. Dans une déclaration sortie hier mardi, l’organisation parle d’une dizaine de personnes arrêtées, puis exécutées, par les forces de l’ordre et des jeunes du parti CNDD-FDD. La ligue Iteka condamne également une vague d’arrestations de militants du parti CNL, accusés d’être impliqués dans des attaques perpétrées la semaine dernière, dans la province de Bujumbura.
II. Dans une réunion de sécurité tenue par le gouverneur de la province de Bujumbura à l’endroit de la population de cette localité, Nadine Gacuti indique que la sécurité est très bonne, après l’attaque de la semaine passée. Elle demande à la population de Bujumbura de remettre volontairement les armes à feu qu’elle détient.
III. La plateforme de l’opposition CNARED, lance un cri d’alarme aux membres du Conseil de sécurité des nations unies, sur la persistance des violations des droits humains, commises dans un climat d’impunité général. Dans sa lettre ouverte, le CNARED exhorte les membres du Conseil à intensifier leur engagement, afin de prévenir l’aggravation des violations des droits de l’homme, pendant la période préélectorale et électorale de 2020.
IV. La coalition CFOR Arusha demande avec insistance au médiateur dans la crise burundaise, de relancer les négociations parce que la situation actuelle ne permet pas d’organiser des élections libres et transparentes, explique-t-elle. C’est dans une correspondance adressée au médiateur le président Yoweli Museveni.
V. Le refoulement des réfugiés qui s’était fait volontairement rapatrier et qui fuient l’insécurité qu’ils ont trouvé au Burundi se répercute sur la vie de leurs enfants. Certains des parents refoulés laissent leurs enfants sans assistance dans le camp. Les familles qui accueillent ces enfants sont à leur tour refoulés pour avoir hébergé des irréguliers dans le camp. Des cas du genre sont signalés dans le camp de Nduta.
VI. C’est la joie dans le camp de Mulongwe en RD Congo depuis ce mardi. Les réfugiés burundais ont été approvisionnés en eau potable. Quatre puits d’eau potable ont été installés par le HCR, en collaboration avec une ONG locale qui assiste les réfugiés. Ces réfugiés faisaient 4 km pour s’approvisionner en eau potable.