Edition quotidienne

Journal du 16 mars 2020

Publié le 16 mars 2020 par Rédaction

I. Un militaire burundais du contingent Minusca a trouvé la mort. Il a été tué dans une attaque armée des Anti-Balaka, dans la localité de Grimari, se trouvant dans la préfecture d’OUAKA, au centre de la Centrafrique. Information confirmée par les services de communication de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la république centrafricaine.

II. Des voyageurs, en majorité des Burundais, en provenance du Rwanda depuis ce dimanche ont été arrêtés sur leur passage au niveau des frontières Akanyaru-Haut et Gasenyi Nemba. Ils ont été mis en quarantaine à l’école paramédicale de NGOZI, pour diagnostiquer des cas présentant des signes de Covid-19. Les mesures d’isolement de ces passagers ont été prises, après que des cas de cette pandémie mondiale aient été signalés au Rwanda voisin.

III. Pour Tatien Sibomana, homme politique burundais, protéger les Burundais contre les pandémies est une bonne chose. Mais il regrette que tout a été fait à la hâte. Ce qui occasionne des conséquences néfastes dont des abus. Il réagit à la suite de la mise en quarantaine de plus de 200 personnes, qui ont passé une nuit à l’Ecole Paramédicale de Ngozi. Une décision prise par l’Etat Burundais, après la fermeture dimanche de ses frontières avec le Rwanda. 

IV. Les journalistes sont appelés à respecter les règles du métier pendant la couverture des élections prochaines. Cela ressort du discours du ministre de la communication, lors de l’ouverture d’une retraite à laquelle étaient conviés les journalistes, les directeurs et les responsables des organes de régulation des médias, retraite en rapport avec les élections de Mai. Cependant, l’union burundaise des journalistes dénonce une ingérence dans l’exercice du métier, qui enfreint la liberté de la presse au Burundi.

V. Une politique de deux poids, deux mesures dans l’organisation des élections de 2020 au Burundi. La coalition des forces de l’opposition CFOR-ARUSHA s’inscrit totalement en faux contre ces élections, qui ont pour cadre légal la constitution de Juin 2018. Dans un mémorandum, cette coalition dénonce les conditions dans lesquelles  sont organisées ces élections, l’environnement politique non apaisé et fermé aux activités de l’opposition. Chauvineau MUGWENGEZO, le président de cette coalition. 

VI. S’agirait-il d’un acte d’intolérance politique ? En tout cas, les faits portent à le croire. Des personnes s’en sont prises à un champ de bananiers et de colocases en les découpant à la machette. Le champ appartient à un certain Abdallah SIMBIKANGWA, de la colline de Muvyuko, commune Busoni, province Kirundo. Selon des sources à Busoni, Abdallah est victime de son appartenance au parti CNL et cet acte est imputé aux membres du parti au pouvoir le CNDD-FDD.

VII. Le candidat du parti au pouvoir CNDD-FDD à la présidentielle ne devrait pas faire croire à la population qu’il est déjà le futur Chef de l’Etat. Sinon, ça serait insensé d’organiser la compétition électorale dont l’issue est déjà connue. C’est du moins le contenu du rapport mensuel de l’association Réseau des Citoyens Probes du mois de février. Le rapport revient sur le travail de la Commission Vérité Réconciliation. Gervais Nibigira, le vice-président de l’association.

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