I. La commission africaine des droits de l’homme et des peuples exhorte l’Union africaine et les dirigeants africains, à exiger une enquête complète et des mesures correctives immédiates, pour le traitement inhumain et xénophobe des Africains vivant en Chine. En effet, dans le contexte du COVID-19, les autorités chinoises testent, mettent en quarantaine et traitent inhumainement les Africains, en particulier dans la province du Guangdong.
II. Les autorités burundaises se montrent très préoccupées par les prochaines élections, plutôt que de faire face à la pandémie du COVID-19 qui alerte le monde entier. C’est le constat de Docteur Jean Minani. Il regrette que le ministre de la santé n’agisse pas comme il faut, et donne ici l’exemple des autres pays où les informations en rapport avec cette maladie, sont régulièrement publiées. Dr Jean Minani.
III. Les réfugiés burundais vivants au camp de Nduta, en Tanzanie, s’inquiètent face à la pandémie du coronavirus qui sévit dans le monde. Ils demandent au gouvernement Tanzanien d’autoriser l’ONG Médecins sans frontières MSF, à faire des tests de prélèvements aux réfugiés qui présentent des symptômes de cette pandémie.
IV. Le collectif des avocats pour la défense des victimes des crimes de droit international commis au Burundi CAVIB, a rendu public un communiqué qui condamne avec fermeté la recrudescence des actes d’exécution extra-judiciaire. C’est après l’assassinat de 3 personnes, dont Ningaza Pascal surnommé Kaburimbo, ce mercredi dans la province Bururi, en commune Matana. CAVIB demande à la justice burundaise de mener des enquêtes, afin que les auteurs de ce crime soient traduits en justice. Dieudonné Bashirahishize, le président du CAVIB.
V. Sept membres du parti CNL qui avaient été arrêté par les imbonerakure ont été libérés ce jeudi, sur ordre du gouverneur de la province Mwaro, après une réunion de pacifiquation dans cette commune. Une action qui n’a pas plu aux imbonerakure, qui avaient boycotté la réunion du gouverneur pour faire la leur après son départ.
VI. Le Ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale a annoncé aux représentations diplomatiques burundaises à l’étranger, que les burundais de la diaspora ne pourront pas participer aux élections prévues en mai prochain. Dans une correspondance addressée aux diplomates accrédités à l’étranger, le Ministère a expliqué que suite aux mesures de prévention du Covid-19 prises par les pays, la CENI n’est pas à mesure d’organiser des élections auprès des missions consulaires et diplomatiques, pour permettre à la diaspora de participer aux élections. Le gouvernement peut utiliser d’autres moyens pour permettre aux burundais de l’étranger de voter, notamment l’usage des technologies nouvelles par correspondance aux ambassades. L’analyse est faite par Manu Klimis, chercheur en relations internationales à l’université St Louis de Bruxelles. Il ajoute que l’exclusion de la diapora au vote pour une cause comme la force majeure du Covid 19, ne peut pas être considérée comme une violation de droit au vote. Manu Klimis
VII. Et quant à la crédibilité des élections, la participation de la diaspora ne peut non plus être une des conditions à prendre en considération dans une situation du genre, plutôt le Gouvernement doit s’assurer des autres éléments exigés par la communauté internationale pour passer des elections crédibles.
VIII. Des zones d’ombres sont relevées par certains analystes économiques sur la naissance à Gitega, de la nouvelle banque d’investissement des jeunes BIJE en sigle. C’est une banque aux apparences d’une banque commerciale déjà existantes au Burundi, ces experts tiennent leurs analyses sur les ressources de financements de cette banque, qui selon eux sont loin d’être une réponse à la problématique du financement de l’entreprenariat des jeunes au Burundi.