Edition quotidienne

Journal du 22 avril 2020

Publié le 22 avril 2020 par Rédaction

I. Une stagiaire de l’hôpital Clinique Prince Louis Rwagasore aurait été testé positif au Covid-19, ce qui a fait que 12 parmi les soignants de cet hôpital ont été mis en quarantaine, pour qu’ils subissent des tests. Des cas de Covid 19 seraient également signalés à l’entreprise PACOBU et à l’hôtel source du Nil.

II. Les militaires du contingent burundais de la Minusca, Mission des nations unies pour la stabilisation de la république centrafricaine, viennent de passer bientôt une année sans percevoir leurs indemnités. Ils indiquent que leurs familles mènent une vie dure à la suite de ces impayés de salaires, les mêmes militaires en mission grognent au sujet du remboursement de la dette et des pénalités de retard à la coopérative d’épargne, et de crédit pour l’auto développement des militaires CECADM en sigle, des dettes contractées avant le déploiement en mission. Ces militaires demandent aux nations unies d’exiger le même traitement que leurs confrères d’armes des autres pays contributeurs de troupes, qui reçoivent leurs indemnités de manière régulière.

III. Les habitants de la zone Gatumba sont désemparés après que les eaux de la rivière Rusizi aient débordées dans la nuit de ce lundi, causant ainsi plusieurs dégâts, y compris la destruction des maisons. La plupart d’eux sont sans abri et continuent d’errer ici et là dans les rues de la ville de Gatumba, comme nous l’indique un de ces sinistrés.

IV. Trois radios ont été suspendues par une décision du Conseil National de la Communication, CNC. Il s’agit des radios : Ijwi ry’imbabazi, SN News et Muziki FM, qui étaient en attente d’agrément. Le président du CNC l’a indiqué lors de la réunion trimestrielle de ce conseil, réunion au cours de laquelle il a été aussi question d’étudier le nouvel octroi de la carte de presse, une condition sine qua none, aux journalistes pour couvrir les prochaines échéances électorales.

V. Les 4 reporters du groupe de presse Iwacu totalisent ce Mercredi 184 jours d’incarcération. Ils ont été condamnés le 30 Janvier, par le tribunal de grande instance de Bubanza, à une peine de 2 ans et demi de prison, et une amande d’un million de Francs Burundais chacun. Le président du siège était Parfait Muvunyi, assisté par Ihuwitonze Eric et Kaneza Clarisse. Le substitut du procureur à Bubanza, Ntamikevyo Jean Marie Vianney avait requis à nos confrères une peine d’emprisonnement de 15 ans. Pour rappel, ces journalistes du groupe de presse Iwacu avaient été arrêtés le 22 octobre 2019, à Bubanza. Ils se rendaient en commune Musigati, pour un reportage sur les affrontements qui opposaient des rebelles et les forces de l’ordre. Christine KAMIKAZI, Agnès NDIRUBUSA, Thérence MPOZENZI  et  Egide  HARERIMANA sont accusés de tentative d’atteinte à la sécurité intérieure de l’état. Le rapport de l’ONG internationale Reporters Sans Frontière classe le Burundi à la 160e place parmi les 180 pays au monde, le classement mondial sur le respect des droits de la presse.

VI. La chute du prix du baril sur le marché international n’occasionne pas automatique la baisse du prix du carburant au Burundi. Propos du ministre burundais des finances, qui indique que souvent ce problème est lié au manque des stocks stratégiques. Domitien Ndihokubwayo l’a dit ce mardi, alors qu’il répondait aux questions des parlementaires sur le projet de loi portant budget annuel de l’état exercice 2020-2021.

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