Edition quotidienne

Journal du 28 avril 2020

Publié le 28 avril 2020 par Rédaction

I. L’égalité sociale et l’avenir de la jeunesse. Voilà les points centraux du projet de société du candidat indépendant à l’élection présidentielle, Dieudonné Nahimana. Il a démarré sa campagne ce lundi dans la mairie de Bujumbura. Retour sur les faits marquants du lancement de sa campagne.

II. L’amour du travail par les citoyens pour leur auto-développement. C’est la priorité du parti SAHWANYA FRODEBU, dans son programme politique annoncé ce lundi devant ses partisans. Léonce NGENDAKUMANA, candidat du parti SAHWANYA FRODEBU à l’élection présidentielle en lançant sa campagne, a indiqué que son cheval de bataille sera de rétablir les droits du citoyen. Léonce NGENDAKUMANA a annoncé que la nouvelle constitution sera supprimée.

III. Les burundais s’exposent à la contamination au Coronavirus pendant cette période de campagne électorale. C’est l’observation du Dr Arcade NKURUNZIZA. Sa crainte est que le nombre de personnes atteintes s’accroisse et que les hôpitaux soient saturés. Ce qui pourrait avoir comme conséquence un grand nombre de morts.

IV. Pasteur Mpawenayo, un membre du CNL, est en garde à vue à Ngozi. Il est accusé d’avoir enlevé un jeune homme de l’Université de Ngozi, qui a été par la suite retrouvé dans un état critique. Pasteur Mpawenayo s’en serait pris à l’étudiant pour avoir dressé une liste des chauffeurs taxi-moto, qui ont transporté les membres du CNL pour assister au meeting de leur leader. Ces transporteurs avaient reçu l’ordre de la police de ne pas faire ce travail.

V. Quinze associations de la société civile burundaise viennent d’adresser une correspondance au secrétaire général des Nations Unies, et au président de la commission de l’Union Africaine. Dans cette lettre, ils sollicitent l’engagement des deux organisations pour la recherche de la paix au Burundi. Vital Nshimirimana, président du FORSC, indique qu’ils craignent que les violations des droits humains prennent une plus grande ampleur pendant cette période électorale.

VI. Peur panique au sein des déplacés du site de Gikomero, en commune Rango, dans la province de Kayanza. Ils craignent que des tensions naissent dans le site. Le sentiment est né après une réunion que l’Ombudsman Edouard Nduwimana, natif de cette province, accompagné du responsable du parti CNDD-FDD, a tenu à l’endroit de quelques déplacés. Selon des témoins, la réunion visait à faire croire que tous les déplacés du site souhaitent retourner chez eux.

VII. Le retour des déplacés de la commune Bugendana sur leurs collines d’origine. Ceci figure dans le projet de société d’Evariste Ndayishimiye. Il l’a annoncé lorsqu’il lançait sa campagne dans cette commune de la province Gitega lundi. Pour Thérence Mushano, président de l’association AC Génocide Cirimoso, le parti CNDD-FDD ne veut que poursuivre son plan macabre d’éliminer ces déplacés, étant chez eux.  Il demande au pouvoir de faire respecter les accords de Kampala de 2009, qui régissent la protection des déplacés intérieurs. 

VIII. Un habitant de la colline Bugega, en commune Buraza de la province Gitega, vient de passer six jours sans que sa famille soit informée de son lieu de détention. Le détenu, membre du parti CNL, a été arrêté par le responsable du service national des renseignements dans la commune Gishubi dans la même province, sur ordre de l’administrateur de la commune Buraza, Didace Rutozi.  La famille a payé une rançon pour sa libération mais en vain.

IX. Un réfugié burundais a été grièvement blessé à coups de couteau, ce lundi dans le camp de Nduta en Tanzanie. Le présumé auteur est un des jeunes gardiens de la paix de ce pays, un mwanamugambo. Pour la coalition des défenseurs des droits des réfugiés vivant dans les camps, cela rentre dans la continuité du harcèlement des réfugiés burundais en Tanzanie. Le vice-président de cette coalition, Léopold Sharangabo, demande au gouvernement tanzanien de sécuriser tous les réfugiés et traduire en justice les auteurs de ces actes criminels.

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