I. Des colons et une partie des burundais qui leurs sont restés fideles, c’est en substance la cible du message du président Pierre Nkurunziza lors de la journée du travail célébrée le 01 Mai de chaque année. A cette occasion, le chef de l’Etat fait plutôt un discours bilan de son pouvoir depuis 2005, il a trouvé un pays divisée par des colons selon Pierre Nkurunziza.

II. Jérémie MINANI, porte parole de la coalition CFOR ARUSHA trouve que les discours de Pierre NKURUNZINZA sont pleins de mensonges en vantant des acquis qui n’existent pas. Pierre Nkurunziza a fait reculer tout le pays sur tous les plans, et il est pire que le colon qu’il accuse de tous les maux. 

III. Les fonctionnaires de l’Etat et du secteur privé de la capitale économique du pays Bujumbura, font savoir que la fête des travailleurs arrive au moment où les salariés font face à des retraits  sur leurs salaires, ainsi que des contributions forcées. Quant au message du président Pierre Nkurunziza, ils indiquent qu’il n’a dit que des propos politiques, car en réalité le pays souffre économiquement.

IV. Pendant les festivités de la fête du travail et des travailleurs, le vice-président de la COSYBU a demandé au président Nkurunziza qui s’est joint aux fonctionnaires de Ngozi, de sauver les institutions comme l’INSS et la Mutuelle de la Fonction Publique. Célestin Nsavyimana a indiqué au chef de l’Etat burundais, que si l’Etat ne règle pas les dettes envers l’INSS, que cette institution ne tardera pas à fermer ses portes.

V. Les lois burundaises interdisent le port d’habits portants les insignes d’appartenance politique, aux corps de la police et de l’armée, explique Pacifique NININAHAZWE, un défenseur des droits de l’homme et président du FOCODE. C’est au moment où certains participent aux campagnes  électorales portant des T-shirts avec des logos d’un candidat aux élections.

VI. Un enseignant de l’école fondamentale de Muririmbo en commune Mutaho, c’est dans la province de Gitega, est accusé d’avoir engrossé une élève de 14 ans. Les membres de la famille de l’enfant se lamentent du fait que cet enseignant reste libre. Ils demandent que justice soit faite pour rétablir la victime dans ses droits.

VII. Le directeur de cette école nie avoir reçu l’information de la part des parents de l’enfant. Il dit avoir envoyé ce jeudi, une demande d’explication à cet enseignant. D’autres sources affirment que les  parents de la victime se sont présentés à cet établissement pour le signifier à la direction.