I. « Ces chiffres ne devraient pas être publiés parce qu’ils n’avaient pas été contrôlés par les membres du bureau de vote de la CENI », a expliqué Pierre Claver Kazihise, dans un point de presse de ce jeudi sur le retrait des résultats provisoires des élections sur le site web de la CENI Burundi, après leur publication. Pour Frédéric Bamvuginyumvira, vice-président de la Coalition des Forces de l’opposition burundaise pour le rétablissement de l’accord d’Arusha, CFOR-Arusha, le président de la CENI s’est rendu compte que le public avait remarqué ces cas d’irregularités pour les dénoncer et il les a ainsi retirés.
II. Agathon Rwasa vient de déposer sa plainte auprès de la cour constitutionnelle. Il indique qu’il a des preuves de bourrage d’urnes et bien d’autres irregularités. Il espère que la cour va analyser sa plainte pour une issue appropriée. Agathon Rwasa.
III. Trois maisons des membres du parti CNL ont été détruites depuis ce lundi. Cela s’est passé en commune Giharo de la province Rutana. Les malfaiteurs n’ont pas été identifiés, mais les membres du CNL croient que ce sont des intimidations qu’ils continuent à subir et ils demandent que leur sécurité soit assurée.
IV. Le tribunal de grande instance de Mukaza a condamné à perpétuité ce jeudi Clément Nkurunziza, qui était accusé par le pouvoir de Gitega d’avoir planifié les massacres des étudiants hutu de l’université du Burundi en 1995. Une affaire qui devait être traitée au niveau de la Commission Vérité et Réconciliation selon les hommes de loi. Pour Me Lambert Nigarura, la motivation politique est lisible dans ce jugement.
V. Une personne a été tuée poignardée dans la nuit de ce mercredi, au chef-lieu de la commune Mabanda. Les sources administratives indiquent qu’il a été poignardé par son ami avec lequel il partageait un verre. L’administrateur de la commune Mabanda, Laetitia Niyonkuru, fait savoir que le motif de ce crime reste toujours inconnu. L’auteur qui se trouve entre les mains de la police n’a rien révélé. Le corps du défunt se trouve pour le moment à la morgue de l’hôpital Mabanda.
VI. Donner un contrat de travail aux travailleurs est un droit reconnu par l’organisation internationale du travail. Ne pas lui donner son contrat n’exclut pas les recours à la justice d’un travailleur qui se sent lésé. Déclaration de Maitre Janvier Bigirimana, qui fait également savoir que la loi reconnait le contrat tacite ou verbal au même titre que le contrat signé. Il recommande à l’inspection du travail de bien surveiller les entreprises qui passent hors la loi, pour les rappeler au respect de celle-ci. Maitre Janvier Bigirimana intervient après la suspension du travail des chauffeurs de l’entreprise Interpetrol.
VII. Maitre Janvier Bigirimana indique également que le code du travail interdit la discrimination sur n’importe quelle base, au milieu du travail. Il dit en outre que la rémunération ou les autres avantages de service doivent être dans une certaine forme, des garanties sociales qui permettent aux travailleurs de vaquer à leur service. La rédaction de la radio Inzamba n’a pas encore eu la version de la direction de l’Interpetrol. Mais nous apprenons toutefois, qu’une délégation des chauffeurs qui étaient à Kabanga est allée à Bujumbura pour une rencontre avec la direction de l’entreprise Interpetrol.