Edition quotidienne

Journal du 04 juin 2020

Publié le 4 juin 2020 par Rédaction

I. La Cour constitutionnelle vient de se prononcer sur la plainte d’Agathon Rwasa, suite à la proclamation des résultats des élections. Et sans surprise, ladite Cour vient de confirmer la victoire d’Evariste Ndayishimiye et de débouter, du coup, le leader du CNL. Evariste Ndayishimiye est donc le futur président de la République pour les sept prochaines années. Agathon Rwasa avait annoncé qu’il porterait l’affaire devant le tribunal de la Communauté est-africaine, si la Cour constitutionnelle entérine les résultats de la CENI.

II. Cinq députés du parlement français interpellent la communauté internationale à sortir de son silence, afin de prendre des mesures qui s’imposent pour protéger le peuple burundais. Dans une lettre ouverte signée par ces députés, ils déplorent le déroulement du triple scrutin qui s’est tenu à huit clos, dans un pays soumis à une des dictatures les plus féroces du 21ème siècle.

III. Agathon Rwasa a rendu visite ce mercredi à des membres du parti CNL en commune Giharo, de la province Rutana. Il s’agit de ses partisans dont les maisons ont été incendiées ces derniers jours. Ces derniers ont ainsi bénéficié d’un matériel de construction.

IV. Les patients qui présentent des signes cliniques du Covid-19 ne sont pas bien accueillis dans différentes structures de santé. Ils sont donc contraints d’aller se faire soigner chez les tradipraticiens. Et quand ils appellent le numéro vert d’alerte et de secours, le 117, soit il est occupé, soit il sonne sans réponse.

V. Le recours à la médicine traditionnelle peut entrainer des conséquences néfastes. Selon le Docteur Arcade Nkurunziza spécialiste en médecine interne, la médecine traditionnelle peut guérir, mais cela exige une étude approfondie pour pouvoir déterminer la dose à prendre.

VI. La procédure judiciaire a été littéralement violée, dans la libération ce mardi du directeur de l’enseignement communal, à Mutaho dans la province de Gitega. Anatole Mbazumutima était accusé d’avoir violé sa bonne de 14 ans. C’est la juriste Espérance Kayeye qui le dit. Elle explique que la raison d’absence des membres de la famille de la victime, invoquée par le tribunal pour libérer Anatole Mbazumutima de Mutaho n’est pas valable. 

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