I. Une personne a été tuée par la police dans la nuit dernière au chef-lieu de la Province Cibitoke, au Nord-Ouest du Burundi. La victime serait un militaire d’après les informations sur place. Les policiers lui ont tiré dessus au moment où il leur demandait de ne pas maltraiter un homme qu’ils avaient interpellé.

II. Autre lieu, autre violence policière. Un jeune adolescent de la commune et province Bururi a succombé à ses blessures par balles dimanche. C’est un policier qui faisait la patrouille qui lui a tiré dessus samedi soir. Un incident qui sème la panique dans la population. La victime faisait partie du groupe des jeunes Imbonerakure de cette commune. 

III. Découverte d’un corps sans vie ce lundi au quartier Kavogero, de la commune Kirundo au nord du pays. La victime était une prostituée, selon des sources sur place. Elle aurait été étranglée après avoir été violée.

IV. Une personne décédée, 11 autres grièvement blessées. C’est le bilan de deux accidents de circulation qui se sont produits dans l’après-midi de ce lundi sur la RN1, axe Kayanza-Bujumbura, dans une localité dénommée Nyabigati, de la zone Nyabihogo, commune Kayanza. Selon les informations en provenance du lieu du drame, une voiture de type Vitz qui venait de la ville de Bujumbura en direction de la ville de Kayanza, a dérapé après avoir glissé dans de l’eau qui a dévié de son canal et qui coule dans la rue. Une personne est  grièvement blessée sur le coup. Au moment où des gens s’étaient attroupés sur le lieu de l’accident, une autre voiture de marque TI qui roulait à une grande allure a aussi glissé au même endroit, percutant 11 personnes. Un homme est mort sur le champ, 10 autres ont été blessés.

V. Huit mille sept cents quatre-vingt-un (8781) cas de personnes atteintes de la Covid 19 ont jusque-là été enregistrés dans la communauté Est Africaine. Parmi ces cas, 81 sont décédés. Les statistiques se basent sur les chiffres fournis par chaque Etat membre.  Le Kenya vient en tête dans l’effectif des personnes contaminées. Mais les chiffres semblent également monter en flèche au Burundi.

VI. Concessa Nzeyimana, c’est la septuagénaire de la commune Kayogoro en province Makamba, dont la radio Inzamba avait rapporté que la maison avait été démolie sur ordre de l’administrateur. Elle avait ensuite été arrêtée. Eh bien, elle et ses deux petits-enfants sont libres depuis le soir de ce dimanche. Leur libération a été conditionnée par un écrit attestant qu’elle est l’auteur de la destruction de sa propre maison. Selon une source proche de l’administration communale à Kayogoro, Zachée Misago, l’administrateur, aurait intimidé cette veuve pour signer. Ils avaient été arrêtés samedi dernier par le même Zachée Misago qui les accusait de diffuser de fausses informations sur le gouverneur.

VII. Les autorités burundaises ont refusé d’accueillir des personnes déportées des États-Unis pour séjour irrégulier. Le ministre des Affaires étrangères explique que ces personnes se font passer pour des Burundais qu’ils ne sont pas. Selon Ezéchiel  Nibigira, c’est ce refus qui a poussé les USA à décider de ne plus octroyer de visa aux ressortissants burundais qui désirent s’y rendre. Ézéchiel Nibigira l’a dit ce lundi au cours d’un point de presse.

VIII. Ouverture ce lundi à proximité du camp de Mahama d’un restaurant appelé Hozagara Hub. Selon la Maison Shalom qui a construit l’établissement, cela permettra de nouer de bonnes relations entre les réfugiés burundais et la population rwandaise hôte. Marguerite Barankitse, représentante légale de la Maison Shalom, indique que le restaurant va servir aux visiteurs du camp comme lieu de rafraichissement. Par l’inauguration de ce restaurant, la Maison Shalom a voulu se joindre utilement aux réfugiés burundais pour commémorer la journée internationale du réfugié.