I. Les évêques catholiques persistent et signent. Ils ont encore insisté hier sur le retour des réfugiés, comme l’une de leurs principales préoccupations. C’était au cours de leur prière, à l’occasion des funérailles du président Pierre Nkurunziza. Ils avaient déjà évoqué le sujet, lors de l’investiture du nouveau président Evariste NDAYISHIMIYE le 18 juin. A ce propos, Frédéric Bamvuginyumvira, vice-président de la plateforme de l’opposition CFOR-Arusha, doute de la volonté des nouveaux dirigeants du pays de rapatrier les Burundais en exil.

II. La nomination des hauts gradés de la police du Burundi accusés de crimes graves, constitue un facteur de désespoir, pour le rétablissement de meilleures relations diplomatiques, entre le Burundi et l’ensemble de la communauté internationale. C’est l’analyse de Méthode Ndikumasabo, chercheur en droit, qui se base sur la nomination du Général Alain Guillaume Bunyoni au poste du 1er ministre. Le chercheur indique que la raison est que ce dernier est sous sanction de certains pays, entre autres les Etats unis, pour sa possible implication dans la violation des droits de l’homme au Burundi. Selon Méthode Ndikumanasabo, il appartient à Evariste Ndayishimiye de prendre des mesures pouvant crédibiliser son règne.

III. Dans la commune et province Kirundo, les administratifs ont procédé à l’enlèvement de tous les kiosques de commerce se trouvant à proximité des routes. C’était pendant les travaux communautaires de ce samedi. L’opération était dirigée par l’administrateur communal. Les propriétaires de ces kiosques parlent de pertes énormes car l’opération a été effectuée en leur absence. Mais ils doivent aussi payer une amande. Un témoin sur place.

IV. Le mini-magazine « Au cœur de la société » d’aujourd’hui  nous parle de l’impact de la pandémie de la covid-19, sur les activités d’élevage des réfugiés Burundais du camp de Mahama au Rwanda.