I. Certains habitants de la province de Cibitoke se disent inquiets par la recrudescence du phénomène des personnes retrouvées mortes dans des conditions qui ne sont pas encore élucidées. Le phénomène se fait remarquer dans différentes localités de la province. Dans une période de 2 jours, trois cadavres ont été découverts comme le confirme l’administration.
II. Un policier est emprisonné dans le cachot du commissariat de police à Makamba depuis ce Mercredi. Selon des sources émanant de cette localité, ce policier a été emprisonné par le commissaire régional sud l’accusant d’avoir refusé d’assurer sa sécurité. Les membres de sa famille craignent pour sa sécurité.
III. Certains transporteurs continuent à traverser les frontières avec les pays voisins en cachette et pour des prix de transport élevés, en Zone Bigina, Commune Kayogoro, province Makamba. Ces gens qui viennent irrégulièrement de la Tanzanie le font sous l’œil complice de la police, de l’administration et des Imbonerakure.
IV. Les travailleurs saisonniers burundais qui quittent clandestinement la Tanzanie en cette période de la pandémie du Covid-19, passant par la commune Kayogoro dans la province Makamba ; sont régulièrement dépouillés de leurs biens et/ou tués par des imbonerakure de Kayogoro qui gardent la frontière. Beaucoup de ces travailleurs seraient originaire de la province Karuzi.
V. Les enseignants du lycée municipal de Buterere accusent le directeur de cet établissement secondaire, Augustin NTAHONDI, de n’avoir pris aucune mesure pour punir les élèves pris en possession des copies d’examens et 3 personnes parmi le personnel enseignant. Les enseignants et les élèves demandent que la lumière soit faite sur ce dossier, d’autant plus que dans 6 jours ce sera la fin de l’année scolaire.
VI. L’élevation de certains officiers de l’armée et de la police au grade de général n’a aucune incidence sur l’efficacité de ces deux corps de sécurité. C’est l’analyse de Gratien Rukindikiza qui suit de près la situation burundaise. Selon lui, ces nominations visent à satisfaire une partie de l’armée et de la police pour des raisons purement politiques. Il le dit après que le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye a promu certains officiers au grade de général lors des cérémonies, ce 1er juillet, de 58 ans d’indépendance du Burundi.