I. Quatre maisons incendiées, huit chèvres tuées. C’était dans une attaque perpétrée dans la nuit de ce vendredi sur la colline Kabuye, commune Mugongomanga, en province Bujumbura. Cette attaque est la deuxième en trois jours dans cette même localité. Les assaillants n’ont pas encore été identifiés.
II. Un groupe de personnes a décidé de mettre la pression sur le gouvernement. Ce groupe qui comprend des membres de l’opposition, précise qu’il donne un délai de 60 jours au gouvernement burundais pour qu’il prenne la voie des négociations. C’est ce qui ressort d’un communiqué sorti ce vendredi 31 juillet. Jérémie Minani, qui a signé le communiqué, indique que si ce gouvernement fait la sourde oreille en ne respectant pas le délai, d’autres mesures plus draconiennes seront prises.
III. Vingt-huit chefs de colline en commune Gashoho, déclarent avoir célébré la journée nationale de la commune dans l’angoisse, car ils viennent de passer 2 ans et demie sans percevoir leurs indemnités mensuelles. Notre source indique que le personnel de bureau vient également de faire quatre mois sans avoir touché son dû. Le personnel de bureau et les responsables collinaires en commune Gashoho indexent l’administrateur communal sortant, Désiré Bigirimana, d’avoir privilégié ses propres intérêts en se construisant des maisons et en achetant des voitures de luxe, au détriment du bien-être du personnel sous son autorité. Les personnes lésées demandent au nouveau gouverneur de la province Muyinga, Jean-Claude Barutwanayo, de tout faire pour qu’ils rentrent dans leurs droits, avant que certains d’entre eux ne soient relevés de leurs fonctions.
IV. Encore une mauvaise nouvelle pour les réfugiés du camp de Nduta en Tanzanie. Ils ne recevront plus le matériel scolaire comme à chaque début du trimestre. Cela leur a été annoncé ce vendredi après la proclamation des résultats de fin du 2ème trimestre.
V. On quitte la Tanzanie pour la République démocratique du Congo, où les réfugiés burundais du camp de Mulongwe disent être victimes de vols. Par ailleurs, la plupart d’entre eux vendraient leurs biens domestiques, en vue de subvenir à leurs besoins. Selon les réfugiés, cette attitude est due au manque d’assistance en ration alimentaire dont le HCR s’occupe normalement. La représentation tranquillise et dit qu’il y aura bientôt la reprise de l’assistance
VI. En plus des camps des réfugiés, les villes rwandaises abritent également beaucoup de Burundais exilés. Au nord du Rwanda, plus exactement dans le district de Rubavu, l’équipe du magazine ‘’Au cœur de la société’’ est allée rencontrer de jeunes artistes musiciens qui vivent de leur métier. Comment s’en sortent-ils dans ce pays d’accueil ? Comment se déroule leur quotidien dans cette période de la pandémie du Covid-19 ?