I. Le moment n’est pas propice pour lever les sanctions internationales contre le Burundi, car l’insécurité persiste dans le pays. C’est l’avis de Charles Nditije, rrésident du parti Uprona non reconnu par le gouvernement. Il le dit au moment où Albert Shingiro, ministre burundais des affaires étrangères et de la coopération au développement, avait annoncé aux journalistes ce mardi que les sanctions contre le Burundi vont être levées dans les prochains jours.
II. Chauvineau Mugwengezo, le président de la coalition CFOR-Arusha s’insurge contre le terme péjoratif « kunuranura » emprunté par le porte-parole du président de la République, Jean Claude Karerwa en parlant des réfugiés burundais. Ce terme est utilisé uniquement pour les chiens qui traînent le museau dans les poubelles. Pour Chauvineau Mugwengezo, ce langage est honteux car fuir l’insécurité ne permet pas qu’on compare le réfugié à un chien qui fouine dans les poubelles.
III. Certains réfugiés burundais vivant à Rubavu au nord du Rwanda, ont commencé à adapter au contexte du moment les activités de commerce qu’ ils faisaient avant l’apparition du CORONAVIRUS. Certaines activités ne sont plus autorisées comme le commerce de bar. Le travail de changer les activités commerciales n’est pas facile, mais ces réfugiés parviennent à se débrouiller pour faire vivre leurs familles, en attendant que la situation se renormalise.
IV. Sept années viennent de s’écouler après la tenue des Etats généraux de la justice à Gitega, où des décisions importantes ont été prises, notamment la déclaration de tolérance zéro à la corruption, de l’élaboration de la stratégie nationale de bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Malgré cela, rien n’est possible tant que la justice n’est pas indépendante. Selon Faustin NDIKUMANA, défenseur des Droits humains expert en économie et gouvernance, cinq points importants nécessitent d’être mis en place pour qu’il y ait réforme dans le domaine de la justice au Burundi.
V. Nous somme au troisième jour de la campagne initiée par ACAT Burundi visant le désengorgement des prisons. Jean Claude Ntiburumunsi, chargé des questions juridiques nous parle de l’article 154 du code pénal, qui aiderait à la diminution de la surpopulation dans les maisons carcérales.
VI. La population de la colline Kibongera, zone et commune Muyinga se dit satisfaite de la radiation de Selemani Ndayizeye, l’actuel chef de colline sur la liste des candidats à l’élection des membres du conseil de colline, par la commission électorale communale indépendante (CECI). Il était chef de cette commune depuis 2015. Selemani Ndayizeye est pointé du doigt par ses dirigés, dans le non-respect des droits humains, y compris une femme qu’il a malmenée en 2018 ainsi que la corruption.
VII. Audience publique ce mercredi du procès de flagrance contre le substitut du procureur de la République dans la province de Bubanza. Janvier GIRUKWISHAKA a comparu devant la cour anti corruption, il est accusé d’avoir exigé un pot de vin de la part des justiciables équivalant à 400 MILLES FRANCS Burundais. Le substitut accusé avoue une partie des accusations portées contre lui, selon son avocat qui espère que les juges prendra en considération les aveux de son client. Maitre Emmanuel BURAKUVYA
VIII. Rappelons que ce substitut du procureur de la République à Bubanza, Janvier GIRUKWISHAKA avait été dénoncé par un groupe de justiciables qui ont saisi le gouverneur et le Procureur de la République à Bubanza pour renseigner la demande de pot de vin de ce substitut, afin de traiter favorablement leur dossier.