I. Trois enfants morts et huit blessés, c’est le bilan de l’explosion d’une grenade, ce jeudi entre 08H00 et 09H00, à Gahahe, quartier Carama en commune Ntahangwa de la Mairie Bujumbura. Le porte-parole du ministère de la sécurité publique a indiqué que cette grenade a explosé pendant que des enfants se trouvaient sur place, en train de regarder la télévision devant un salon de coiffure. Trois suspects ont été appréhendés. Les mobiles de ce crime ne sont pas encore connus.
II. Une personne a été tuée dans les enceintes d’un cabaret du chef-lieu de la commune Rugombo, en province Cibitoke. Son corps a été trouvé gisant sur les lieux. Il s’agit d’un nommé Melchior Butoyi, originaire de la commune Musigati en province Bubanza, qui était veilleur de nuit audit cabaret, connu sous l’appellation « Gisupusupu ». Des sources administratives et policières nous ont révélé que ce veilleur a été tué, égorgé vers minuit, par des gens non encore identifiés. Trois suspects, deux autres veilleurs de la localité et une serveuse de ce cabaret ont été appréhendés par après, pour des investigations sur ce meurtre.
III. Seize ans viennent de s’écouler après le massacre des réfugiés congolais Banyamulenge à Gatumba, à l’ouest de Bujumbura. Dans cette hécatombe, plus de 150 personnes ont péri. Malgré une revendication de l’attaque par un groupe armé, aucune démarche judiciaire n’a été faite pour arrêter et condamner les auteurs.
IV. Toujours pas de justice pour les victimes du carnage de Gatumba au Burundi en 2004, dans le camp des réfugiés Banyamulenge. La communauté Banyamulenge dénonce le laxisme de la communauté internationale et de la justice burundaise envers les auteurs présumés de ce drame. Alex MVUKA, représentant de la communauté Banyamulenge et chercheur en conflits et Paix dans la région des grands lacs.
V. Vital Nshimirimana, le délégué général du forum pour le renforcement de la société civile, FORSC, déplore les propos du porte-parole du ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique, Pierre Claver Nkurikiye. Selon lui, les propos tenus dans une émission de la RTNB dénigrent les responsables de la société civile burundaise, en disant qu’ils tirent des avantages de la présence des réfugiés dans les camps. Pour Vital Nshimirimana, ce genre de discours prouve que le gouvernement du Burundi n’a pas l’intention de trouver solution aux problèmes, qui ont poussé les burundais à fuir.
VI. Le Conseil ministériel de la communauté Est-africaine exige au Burundi et au Soudan du Sud de s’acquitter de leurs arriérés de cotisations. Les deux pays ont jusqu’au 15 septembre pour s’exécuter. En cas de non-paiement, des sanctions seront prises contre ces pays.
VII. Plus de vingt-cinq mille personnes se sont fait inscrire à travers le pays, pour se faire élire aux postes de conseillers collinaires et chefs des quartiers. Parmi eux, plus de vingt mille sont des hommes. La déclaration est de Pierre Claver Kazihise, président de la CENI, c’était dans un point de presse qu’il a animé ce jeudi sur les préparatifs de ce scrutin. Pierre Claver Kazihise reconnait qu’il y a des candidats qui ont été rayé sur les listes, parce qu’ils ne remplissent pas les conditions. Vous saurez que ce scrutin est prévu pour le 24 de ce mois et la campagne bat son plein.
VIII. Eliphaz Niyongabo, ex-responsable provincial du service des renseignements à Muyinga, est pointé du doigt par certaines personnes de la commune Giteranyi, d’être de mèche avec certains commerçants qui vendaient d’une manière fraudeuse du haricot en Tanzanie.