I. Sept personnes ont été appréhendées par la police et les imbonerakure dans les communes de Burambi et Bugarama, en province Rumonge. Ces arrestations ont eu lieu apres l’attaque d’hommes armés non encore identifiés, sur la colline Gisagazuba de la commune Burambi, une attaque qui a couté la vie de trois personnes dont deux femmes. Les familles de ces personnes s’inquiètent de la sécurité des leurs et demandent que des enquêtes minutieuses soient diligentées, pour éviter ce genre d’arrestations arbitraires.
II. La paix et la sécurité au Burundi laissent à désirer car les assassinats sont devenus intenses au pays. C’est qu’a declaré Charles Nditije, le président du parti UPRONA non reconnu par le pouvoir de Bujumbura. Il le dit après que la ligue Iteka ait sorti une déclaration sur les assassinats qu’a connu le pays durant les deux mois de pouvoir d’Evariste Ndayishimiye. Pour lui, le people burundais devrait comprendre que ce nouveau pouvoir n’est pas du tout contraire à celui de Pierre Nkurunziza.
III. La séquestration des magistrats sur terrain est déplorable et découle du fait que les magistrats ont presque cédé à la lutte pour leur indépendance. Maître Vital NSHIMIRIMANA, ancien magistrat et président du syndicat des magistrats du Burundi “SYMABU” fait allusion à la récente séquestration qu’ont subi les magistrats de la cour d’appel de NTAHANGWA, en audience foraine du 25 Août dernier, quand un groupe de jeunes IMBONERAKURE les ont attaqués. Me Vital NSHIMIRIMANA indique que la loi punit ce genre de comportement envers les garants de l’ordre judiciaire.
IV. La situation à l’école fondamentale de Karurama dans la province de Cibitoke est devenue problématique, selon le forum pour le renforcement de la société civile, FORSC. En effet, certaines classes accueillent plus de 140 élèves et en plus de cette surpopulation, ils se voient obligés de suivre les cours dans des conditions très difficiles. Ce qui n’est pas surprenant dit le professeur d’université Libérat ntibashirakandi. Pour lui, cette situation est une conséquence de manque de vision bien pensée, de la part du système en place.
V. L’accès aux documents administratifs est devenu un casse-tête dans la commune de Rumonge ces derniers jours. Tout a basculé avec l’engagement de nouveau personnel après les récentes élections. Une carte d’électeur est exigée pour que tout document soit signé. Et souvent, certains jeunes affiliés au parti CNDD-FDD sillonnent des fois au Bureau communal, pour identifier les membres des partis de l’opposition et les priver de ces documents. Des activités personnelles et des voyages qui trainent, voilà certaines des conséquences de cette anarchie observée dans cette commune.
VI. Les réfugiés burundais du camp de transit de Monge Monge en République Démocratique du Congo ont peur de contracter le coronavirus. Ils sont trop nombreux dans un petit espace et n’ont aucune mesure de protection. Ils demandent au Haut-Commissariat pour les Réfugiés HCR, de les transférer dans un autre camp qui remplirait les conditions.