I. Le personnel de l’université du Burundi menace d’arrêter le travail si la mesure de suspendre la pension de retraite n’est pas levée. Elle a été prise en avril dernier par le ministère des finances. Dans un communiqué de presse sorti mardi dernier, les syndicats des personnels de cette institution protestent contre cette décision qu’ils qualifient d’injuste.
II. Situation inquiétante dans certaines prisons du pays. Les détenus alertent sur le manque de vivres. Cela fait plus d’une semaine qu’ils ne sont plus approvisionnés en vivres.
III. Le sage Zénon Nicayenzi se dit fortement choqué par l’emprisonnement de l’ancien député Fabien Banciryanino, arrêté le 2 octobre dernier. Selon Nicayenzi, il est impensable qu’un député soit poursuivi pour des propos qu’il a tenus quand il était encore en activité.
IV. Fabien BANCIRYANINO est poursuivi pour rébellion, dénonciation calomnieuse et atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Fabien BANCIRYANINO avait passé six jours au cachot du Bureau spécial de recherche BSR, avant d’être transféré à la prison de MPIMBA. Jusqu’à présent, l’ancien député n’a pas encore été présenté à un juge.
V. Trois ans viennent de s’écouler sans avoir de nouvelles des 4 leaders du mouvement rebelle FPB. Ils avaient été arrêtés à Ngara en Tanzanie. Des informations reçues au sein de la campagne Ndondeza initiée par le Forum pour la conscience et le développement, disent que ces 4 leaders auraient été exécutés au Burundi le jour de leur arrestation. Pacifique Nininahazwe, le président de la campagne indique que des enquêtes minutieuses devraient être faites pour connaître leur sort.
VI. Ce défenseur des droits de l’homme rappelle que quelle que soit la gravité des infractions commises par une personne, cette dernière a le droit d’être présentée à la justice pour s’expliquer. Pacifique Nininahazwe.
VII. Les représentants du parti FNL dans certaines provinces du Burundi réclament au président de cette formation politique la tenue d’un congrès extraordinaire. Cela se trouve dans une lettre qu’ils lui ont adressée le 16 de ce mois. Ils l’accusent d’avoir lancé un appel au démantèlement de ce parti. Trois jours après, le comité exécutif du FNL a réagi contre la correspondance.