I. Les confédérations COSYBU, SSB ainsi que la fédération COSSESSONA demandent au gouvernement de suspendre le recensement actuel des travailleurs. Dans la conférence de presse de ce mardi, ces confédérations et fédérations syndicales souhaitent d’abord entamer les consultations avec les partenaires ; en vue d’avoir une compréhension commune sur certaines questions qui violent les normes nationales et internationales du travail selon ces organisations.
II. La coalition politique CFOR Arusha se dit préoccupée par cette question ethnique dans le recensement des fonctionnaires au Burundi. Cette coalition demande à l’état de suspendre ce recensement qui cache mal une discrimination sans nom. Emmanuel Ndereyimana, secrétaire général et porte-parole de la coalition CFOR-Arusha.
III. Dans un point de presse que le ministre de la fonction publique Domine Banyankimbona a donné cet après-midi ; elle a annoncé plutôt que le recensement qui devrait prendre fin aujourd’hui va continuer jusqu’à une date inconnue. Les effectifs attendus n’ont pas été atteints.
IV. Les chefs d’Etats de la conférence internationale sur la région de grands lacs sont appelés à s’impliquer davantage, dans la résolution de la situation dégradante du Burundi depuis 2015. Cela transparait dans une correspondance d’une quinzaine d’organisations de la société civile burundaise indépendante, adressée à ces chefs d’Etats, au secrétaire de l’ONU et au président de la commission de l’union africaine. Ces organisations démontrent que la violation des droits de l’homme continue au Burundi. Me Janvier Bigirimana, le secrétaire du FOCODE, une des organisations signataires, explique que le dialogue inclusif reste une solution pour le retour de la paix au Burundi.
V. L’ancien député Fabien Banciryanino vient de passer près de 3 semaines à la prison centrale de Mpimba. Il est accusé par le parquet de rébellion ; et d’atteinte à la sureté intérieure pour ses propos quand il était à l’assemblée nationale. Son emprisonnement entre en violation de la constitution dans son article 155 alinéas 1, qui stipule qu’un parlementaire ne peut pas être poursuivi pour sa prise de position quand il est encore en fonction, selon le politicien et homme de droit Tatien Sibomana. Il demande plutôt que le député Fabien Banciryanino soit libéré sans conditions.
VI. Les 4 journalistes du groupe de presse Iwacu sont incarcérés depuis 370 jours à la prison de Bubanza. Ils ont été condamnés par le tribunal de grande instance de Bubanza et doivent purger une peine de 2 ans et demi de prison et payer une amende d’un million de FBU chacun. Ils ont été arrêtés le 22 octobre 2019 à Bubanza, alors qu’ils se rendaient en commune Musigati, couvrir les affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles. Ces 4 journalistes Christine KAMIKAZI, Agnès NDIRUBUSA, Térence MPOZENZI et Egide HARERIMANA sont accusés de tentative d’atteinte à la sécurité intérieure de l’état. Les organisations internationales des droits de l’homme et des professionnels des médias, trouvent qu’ils sont emprisonnés injustement et ne cessent de demandent qu’ils soient libérés sans condition.
VII. Certains des réfugiés burundais dans leurs pays d’accueil se créent des emplois et embauchent les autres. Claude NIYUNGEKO est un ancien fonctionnaire qui s’est lancé dans l’agriculture et l’élevage à l’est du Rwanda.