I. Une personne a été enlevée par un agent du service national des renseignements burundais, dans le quartier Gituro de la zone Kamenge au nord de la capitale économique Bujumbura, il y a six jours. Ses proches s’inquiètent de sa sécurité, du moment qu’ils ne sont pas informés de son lieu de détention et les conditions dans lesquelles elle a été enlevée.
II. L’emprisonnement de l’ancien député Fabien Banciryanino continue d’être décrié par différentes catégories de burundais. Athanase Karayenga, président de la fondation Bene Burundi, indique que c’est une honte que la place des hommes intègres soit en prison. Il demande sa libération immédiate. Le tribunal de grande Instance de Ntahangwa vient de décider que l’ancien député Fabien Banciryanino reste en prison.
III. Tous les jugements déjà rendus seront bientôt exécutés. C’est l’un des projets annuels du gouvernement burundais, au cours de l’année 2020-2021. Ce plan annuel a été présenté ce jeudi par le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni. C’était devant les deux chambres du parlement réunies.
IV. Les réfugiés burundais essaient de survivre grâce à des activités génératrices de revenus. Marie Espérance Niyonsavye est une Burundaise qui s’identifie, au grand marché de Rwamagana à l’est du Rwanda, par son commerce de poissons. Elle affirme qu’elle se sent motivée d’entreprendre car elle se sent en sécurité.
V. Nos consoeurs et confrères du journal Iwacu totalisent aujourd’hui 374 jours d’incarcération. Souvenez-vous, Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Térence Mpozenzi et Egide Harerimana ont été arrêtés le 22 octobre l’année dernière à Bubanza. Ils se rendaient en commune Musigati dans cette province, pour un reportage sur des affrontements entre les forces de l’ordre et des rebelles. Ils sont accusés de tentative impossible de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils ont été condamnés à deux ans et demi de prison et à une amende d’un million de francs burundais chacun.