Edition quotidienne

Journal du 04 nov 2020

Publié le 4 novembre 2020 par Rédaction
I. C’est une grande tristesse au sein des militaires du 322ème bataillon commando de Ngozi, après la mort de leur compagnon de lutte, survenue dans la matinée de ce mercredi. Des informations en provenance de ce camp indiquent qu’il se serait tiré dessus à cause d’une maladie mentale. Toutefois, d’autres informations affirment plutôt qu’il se serait tiré dessus, de peur qu’il ne soit torturé par ses supérieurs.
II. Au moins 42 personnes sont mortes dans un intervalle de 30 jours au Burundi. 24 ont été tuées et jetées dans la plaine de la Rusizi dans les provinces de Bujumbura, Cibitoke et Bubanza. Les victimes étaient difficilement identifiables, les autorités de ces provinces en collaboration avec les autorités militaires et policières s’empressent d’ordonner leur enterrement. Les habitants de ces localités demandent une enquête indépendante pour au moins identifier l’origine de ces personnes.
III. Selon Me Janvier Bigirimana, un des défenseurs des droits de l’homme, ces cadavres retrouvés dans les rivières montrent que le pays n’est pas paisible, contrairement à ce qu’affirme toujours le gouvernement. Il condamne ce comportement des agents de l’état.
IV. La coalition politique  CFOR-ARUSHA  dénonce une recrudescence du phénomène qui prend des allures assez inquiétantes. Elle dit ne pas comprendre comment le régime en place ne s’implique pas sérieusement, pour mettre fin à ce genre de criminalité. La CFOR ARUSHA appelle la population à plus de vigilance. Emmanuel Ndereyimana, porte parole de la coalition CFOR ARUSHA.
V. Un membre du parti CNL en garde à vue, pendant plus de 40 jours, dans les cachots de police à Muramvya. Ces proches parlent d’un emprisonnement arbitraire et demandent sa libération inconditionnelle puisqu’il est en garde à vue en violation du code de procédures pénales, en vigueur au Burundi. Ils font également savoir que depuis son arrestation, il n’a jamais été présenté aux juges.
VI. Le maire de la ville de Bujumbura a pris une décision de suspendre toute location ou vente  de parcelles, en devises, en mairie de BUJUMBURA. Dans une réunion tenue à l’endroit des administratifs à la base en mairie de Bujumbura, Commissaire Jimmy HATUNGIMANA a dénoncé ce qu’il appelle usage excessif de devises en mairie de Bujumbura. Il appelle les chefs de quartiers à surveiller les propriétaires des parcelles qui ne respecteront pas la décision municipale.

 

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