Edition quotidienne

Journal du 09 nov 2020

Publié le 9 novembre 2020 par Rédaction
I. Une attaque armée a fait un mort et deux blessés hier soir. Cela s’est produit sur la colline Rurengera de la commune Mutaho, en province Gitega. Selon des témoins, les assaillants étaient sur une moto mais ils n’ont pas été identifiés.
II. Le corps sans vie d’une femme du nom de Jacqueline Minani, âgée de 45 ans, a été découvert dimanche matin dans un boisement d’eucalyptus, sur la colline Kizi, zone Kiremba, en commune Gasorwe, province Muyinga, selon les informations recueillies sur place par la radio Inzamba. La victime a été tuée la nuit de Samedi à dimanche. Les criminels lui ont asséné des coups de machettes au niveau de la tête avant de la décapiter, confirme- t-on. Le mobile de ce crime serait lié à des croyances obscurantistes, indique les mêmes sources. Deux suspects ont été interpellés par la police pour des raisons d’enquête.
III. Autre lieu, autre découverte macabre. A Makamba, c’est le corps d’un homme, Isaïe Manirakiza qui a été repêché dans la rivière Mushara sur la colline Nyamugari, zone Musenyi de la commune Mabanda.
Cette découverte est survenue dans la journée de ce dimanche.
Selon une source locale, Isaïe Manirakiza, 18 ans, avait disparu dans l’après-midi de ce samedi 7 novembre. Une source proche de la police indique que des conflits fonciers seraient à l’origine du meurtre.  Trois personnes suspectées ont été appréhendées.
IV. Une pluie torrentielle s’est abattue ce samedi  sur les communes de Mpanda et Gihanga, en province de Bubanza, causant de nombreux dégâts.  Deux enfants ont été blessés tandis que 270 maisons et des cultures ont été emportées. La population de ces communes est dans le désarroi. Elle demande à l’Etat de leur venir en aide. Ces nouvelles sont confirmées par l’administrateur de la commune Mpanda, Nadine Nibitanga. Elle indique que cette catastrophe arrive au moment où la population se trouve dans des difficultés liées à la saison culturale. Cet administrateur demande aux bienfaiteurs d’aider cette population démunie en leur donnant notamment des semences et des tôles.
V. Du mercredi 11 au samedi 14 novembre 2020 et donc dans deux jours, le ministère de la justice procède à la vente aux enchères des biens des présumés auteurs du putsch manqué de 2015. La coalition de l’opposition politique CFOR – ARUSHA fait un clin d’oeil à tous ceux qui seraient tentés d’acheter ces biens. Tôt ou tard quand il y aura une justice indépendante, ces biens retourneront à leurs vrais propriétaires, prévient la coalition. Son président, Frédéric Bamvuginyumvira, explique par ailleurs que ces biens que le gouvernement veut vendre appartiennent aux familles et non aux individus.
VI. Maitre Vital Nshimirimana interpelle également les personnes qui auraient l’intention d’acheter les biens des présumés putschistes. Cet avocat indique que les personnes qui achèteront ces biens auront agi contre la loi. Car, selon lui, ces biens ont été volés par le pouvoir en place. Pour lui, les acheteurs de ces biens et le pouvoir de Ndayishimiye seront poursuivis tôt ou tard.
VII. L’emprisonnement de Fabien Banciryanino est l’image par excellence de la régression de la démocratie au Burundi. Avis de maitre Janvier Bigirimana, coordinateur du programme dédié au changement positif dénommé « Tournons la page ». Pour lui, c’est également un signe qui ne trompe pas, que la justice burundaise est un outil de répression du pouvoir dictatorial en place au Burundi. Pour lui, la libération de l’ancien député pourrait donner une image autre que celle déjà connue de la justice burundaise.
VIII. Une pensée pour nos quatre consœurs et confrères du journal Iwacu qui totalisent aujourd’hui 385 jours d’incarcération. Ils sont accusés de tentative impossible de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils ont été condamnés à deux ans et demi de prison et à une amende d’un million de francs burundais chacun.
IX. Les réfugiés burundais du camp de Mulongwe, c’est en République Démocratique du Congo, viennent de passer quatre mois sans recevoir leur ration alimentaire. Ils demandent au Programme alimentaire mondial de les régulariser. Selon un des réfugiés qui s’est entretenu avec la radio Inzamba, les retards dans la distribution de cette ration  entrainent de nombreuses conséquences à l’intérieur du camp et dans le voisinage.
X. L’aéroport international de Bujumbura est ouvert depuis ce lundi. Le premier avion est de la compagnie Kenya Airways qui a atterri à 8h00 du matin. Le directeur de l’aviation civile Emmanuel Habimana, indique que toute personne est autorisée à venir à Bujumbura. Mais à une condition : que les règles pour la prévention de la Covid-19 soient respectées.
XI. A ce jour, plus de 85OOO cas de Covid-19 ont été enregistrés dans toute la communauté Est Africaine dont plus de 1300 décès.  Le Burundi seul, compte 582 cas de cette pandémie depuis le mois de Mars de cette année. 25 nouveaux cas positifs au Coronavirus ont été détectés  la semaine qui vient de s’écouler.

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