I. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, recommande la prolongation du Bureau de l’Envoyé spécial pour le Burundi. Dans un rapport publié ce mardi, le secrétaire général plaide pour un dialogue inclusif pour que la sécurité et la paix soient garanties au Burundi.
II. La détention et la torture physique et morale dont l’ancien députe Fabien Banciryanino est victime, sont une attaque à tous les élus du peuple, qui osent ou qui oseront dénoncer les abus du pouvoir à l’endroit de la population. Déclaration de Vital Nshimirimana, président de la coalition des défenseurs des droits de l’homme en Afrique de l’Est et dans la Corne de l’Afrique. Pour Maitre Vital Nshimirimana, président de cette coalition, la place de Fabien Banciryanino n’est pas en prison.
III. Hier mardi, l’ancien député Fabien Banciryanino avait été placé dans une chambre de correction pendant quelques heures, alors qu’il échangeait avec un de ses codétenus qui reste toujours en prison après avoir purgé sa peine. Arrêté le 2 octobre dernier, Fabien Banciryanino est poursuivi pour rébellion, dénonciation calomnieuse et atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.
IV. En vertu de l’article 291 du code de procédures civiles, le juge et l’huissier doivent tout faire pour que le caractère public de la vente aux enchères soit garanti, évitant toute forme de clandestinité. Propos du juriste Janvier Bigirimana. La presse burundaise a été interdite de couvrir la vente aux enchères des biens des présumés putschistes de 2015, l’exposition de ces biens a été organisée par le ministère de la justice ce mardi, dans les enceintes de ce ministère.
V. A ce propos, la fédération Internationale des journalistes FIJ dénonce un autre cas de privation de la liberté de la presse au Burundi. Pour cette organisation ; les journalistes qui le désirent devraient avoir l’accès facile pour couvrir cet évènement public. Elle demande aux autorités burundaises de se ressaisir. Ernest Sagaga est chargé des droits de l’homme et de la protection des journalistes à la FIJ.
VI. Le ministère du commerce met en garde tous les commerçants du ciment de la société BUCECO, qui n’appliquent pas le tarif qu’il a fixé. Au cours d’une réunion entre le ministère et les commerçants grossistes ce mercredi, Chrysologue Mutwa, Directeur Général du commerce a fait savoir que ceux qui ne respecteront pas ces prix seront sévèrement sanctionnés.
VII. Grogne des habitants de la ville de Muyinga au nord du pays. En cause : le mauvais état des routes. Elles sont souvent endommagées par les eaux de pluies. Ces habitants demandent donc à l’administrateur de cette commune, de faire appliquer la mesure prise en octobre dernier, mesure appelant chaque habitant à creuser un puits. Le puits devrait servir à récupérer cette eau de pluie coulant des maisons et qui envahit les routes.