I. Il a été publiquement torturé par Janvier Bizimana, le chef de quartier Mirango de la zone Kamenge, en mairie de Bujumbura. La victime, c’est un jeune homme du nom de Bienvenue Nshimirimana. Les faits se sont déroulés il y a un peu plus d’une semaine, le 04 novembre. Selon des témoins, la victime rendait visite à un ami quand il a été arrêté et taxé de voleur et puis soumis à une séance de passage à tabac par le chef de quartier. Pour Aimé Kwizera, responsable du service Communication au sein de SOS torture Burundi, Janvier Bizimana, le tortionnaire aurait dû être arrêté.
II. La Coalition burundaise pour la Cour pénale internationale se saisit du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention de l’ancien député Fabien Banciryanino. Maitre Lambert Nigarura explique que le Groupe de Travail mène ses propres enquêtes et sort son rapport sur les violations des droits de l’homme et les violations de procédure. Selon Lambert Nigarura, Fabien Banciryanino est victime d’une détention abusive et traitements cruels, inhumains ou dégradants.
III. La coalition CFOR Arusha demande au secrétaire général des Nations Unies d’envoyer au Burundi un représentant qui répondra aux préoccupations du peuple burundais. Pour Frédéric Bamvuginyumvira, président de la CFOR Arusha, l’urgence pour la communauté internationale, devrait être de contraindre le gouvernement burundais, à accepter un dialogue inclusif arbitré par les Nations Unies elles-mêmes et non la communauté Est Africaine. Frédéric Bamvuginyumvira intervient après le rapport sorti par le secrétaire général des Nations Unies mardi. Le texte recommande la prolongation du bureau de l’envoyé spécial de l’ONU au Burundi, pour aboutir à un dialogue inclusif.
IV. Emmanuel Nsabimana, actuel directeur de renseignements au Service National de renseignement est depuis hier incarcéré dans la prison de Rutana. Cet ancien journaliste du journal Iwacu et ex-Directeur de la radio RPA est accusé de haute trahison, espionnage et divulgation du secret professionnel. Emmanuel Nsabimana serait emprisonné avec deux de ses collègues non encore identifiés. Ces derniers seraient poursuivis pour la même affaire.
V. On n’oublie pas nos quatre consœurs et confrères du journal Iwacu qui totalisent aujourd’hui 388 jours d’incarcération. Ils sont accusés de tentative impossible de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils ont été condamnés à deux ans et demi de prison et à une amende d’un million de francs burundais chacun.
VI. Quatre personnes en provenance de l’étranger ont protesté contre les résultats de leur test de Covid-19. Selon ces résultats, elles sont positives au virus. Les concernés avaient été testés mardi au centre de dépistage de Kobero sur la frontière entre le Burundi et la Tanzanie. En colère, les voyageurs ont même démoli la porte de l’hôpital où ils avaient été conduits pour subir les traitements.
VII. Plus de 40 élèves de l’ECOFO Titi, en commune Musigati, province Bubanza, ont été évacués au centre de santé Buhurika, hier dans la matinée. Ils souffraient de maux aigus de tête et de ventre suite à une maladie jusque-là inconnue, ce qui a perturbé les travaux de l’école. Les parents des élèves soupçonnent un empoisonnement. La direction de cette école fait savoir qu’après avoir été examinés, il s’est avéré que ces élèves souffrent plutôt de la malaria.