I. 30% des malades du SIDA au Burundi sont porteurs des hépatites B et C, d’où le besoin de renforcer la sensibilisation pour limiter les contaminations. Annonce faite par le ministre de la Santé publique et de la lutte contre le Sida, Dr. Thaddée Ndikumana. C’était dans les cérémonies de la journée mondiale de lutte contre le SIDA. Le Burundi espère atteindre les objectifs d’élimination du VIH à l’horizon 2030.
II. Le Burundi fait des progrès dans la lutte contre le Sida, c’est ce qu’affirme Jeanne Gapiya, la présidente de l’ANSS, Association Nationale de soutien aux séropositifs et malades du Sida. Elle indique que près de 90 % des adultes atteints sont déjà sous traitement. Des efforts restent à déployer pour le dépistage des enfants qui représenteraient 45% des porteurs.
III. A la question de savoir si la pandémie de la COVID 19 aurait impacté négativement sur le traitement de la VIH, la présidente de l’ANSS indique que l’inquiétude était sur une probable rupture de stock des antis rétroviraux, mais cela n’a pas été le cas.
IV. Le président directeur général de l’entreprise de télécommunication Econet Leo Burundi, Nepia Jaravaza, vient de passer près d’une semaine en garde à vue dans les cachots du service National des renseignements. Il lui serait reproché de vol d’argent dans les pays de l’Afrique de l’Est. Des sources de la radio Inzamba Agateka Kawe au sein de l’entreprise Econetleo, indiquent que l’homme, de nationalité zimbabwéenne est innocent. Nepia Jaravaza serait plutôt persécuté pour avoir refusé de céder une somme importante d’argent exigé par certains hauts dignitaires du régime CNDD-FDD. La rédaction de la radio Inzamba Agateka Kawe n’a pas encore eu la version officielle du service national des renseignements pour éclairer l’opinion à propos de cette détention.
V. Grogne chez certains habitants de la commune et province de Gitega. Et pour cause, l’administration communale leur demande une contribution forcée allant jusqu’à deux milles francs chacun. L’argent est destiné aux travaux de finissage de l’université polytechnique privée de Gitega. La population ne comprend pas comment elle doit contribuer à la construction d’une institution privée qui, selon les habitants, a des actionnaires.
VI. Certaines familles et des amis des prisonniers de la prison centrale de Muyinga, s’indignent contre ce qu’ils qualifient d’injustice qu’ils subissent de la part du directeur de cette prison, quand ils viennent rendre visite à leurs proches. Serges Nsabuwandemye, directeur de cette maison pénitentiaire, est accusé de discrimination à l’endroit des personnes qui viennent rendre visite aux prisonniers. Cette discrimination se ferait sur base ethnique et l’appartenance politique du prisonnier, d’après une source à Muyinga. La rédaction de la radio Inzamba a tenté de joindre Serges NSABUWANDEMYE pour plus d’éclaircissements, mais en vain.
VII. Une pensée pour nos quatre consœurs et confrères du journal Iwacu qui totalisent aujourd’hui 408 jours d’incarcération. Ils sont accusés de tentative impossible de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils ont été condamnés à deux ans et demi de prison et à une amende d’un million de francs burundais chacun.
VIII. Les réfugiés burundais en provenance du camp de transit de Mongemonge à l’est de la RDC ont fait un sit-in devant le bureau de AIDES. Aides est une société qui est en sous-traitance avec le Programme Alimentaire Mondial pour la distribution des vivres auprès de ces réfugiés. Ils viennent de passer 5 jours au camp de Mulongwe et se plaignent d’avoir reçu une maigre ration de seulement 4 jours.