I. Surpopulation dans la prison de Muyinga. Selon des informations concordantes, cette situation est due à la lenteur dans le traitement des dossiers des prévenus.
II. Nous sommes le 10 décembre, le monde célèbre la journée internationale des droits de l’homme. Proposée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en réaction aux atrocités commises pendant la deuxième guerre mondiale, sa célébration permet aux nations du monde de s’interroger sur la façon dont les droits de l’homme sont respectés.
III. La journée internationale des droits de l’homme intervient au moment où il s’observe des violations graves de droits humains au Burundi. Ce sont les propos d’Armel Niyongere, président de l’ACAT-Burundi. ACAT a documenté cette année seulement, 368 personnes torturées, 59 cas d’enlèvements et plus de 800 personnes arrêtées arbitrairement.
IV. Armel Niyongere demande au gouvernement du Burundi de tout mettre en œuvre pour mettre fin à ces violations, afin que tous les Burundais puissent se sentir libres dans leur pays.
V. Deux jeunes militants du parti CNDD-FDD sont détenus au cachot de la commune Matana, en province Bururi. Selon les informations recueillies auprès des habitants de cette localité, ces jeunes ont malmené des personnes qui rentraient chez elles le soir, pendant que ces imbonerakure effectuaient une ronde nocturne. La police a été alertée par les cris des personnes.
VI. Grogne chez le personnel de l’institut des Sciences agronomiques du Burundi ISABU. Ils viennent de passer trois mois sans percevoir leurs salaires. Pour cause : un malentendu entre les responsables de l’ISABU et le ministère de la fonction publique sur le recrutement de nouveaux employés.