I. Des marches manifestations ont été organisées ce samedi dans les villes de Bujumbura, Gitega et Ngozi. Objectif : exprimer la joie après le retrait du Burundi de l’agenda du Conseil de sécurité de l’ONU. Les organisations de la société civile proches du parti pouvoir ont occupé le devant de la scène dans ces manifestations.
II. La plupart de ceux qui ont répondu à ces marches manifestations l’ont fait pour sauver leur peau. Point de vue d’Emmanuel Ndereyimana, porte-parole de la coalition de l’opposition CFOR Arusha. Pour lui, le retrait du Burundi de l’agenda du conseil de sécurité n’est autre qu’un clin d’œil pour le gouvernement. Les Nations Unies continuent de suivre de près ce qui se passe dans le pays.
III. L’ISABU, Institut des sciences agronomiques du Burundi fait face à des difficultés qui pourraient conduire à sa faillite. En cause : les nominations à des postes de responsabilité qui mettent de côté le critère des compétences, en mettant en avant plutôt les appartenances ethniques et politiques, selon des sources au sein de l’institut. Le personnel de l’ISABU plaide pour des mesures visant à sauver l’institut.
IV. Grogne des habitants de la zone Muyange en commune Nyanza-lac. C’est suite à l’absence du courant électrique alors que les installations ont été inaugurées depuis plus d’une année. Des informations dans cette commune indiquent que des poteaux électriques qui devaient assurer la liaison Muyange-Nyanza-Lac gisent sur le sol. Les habitants demandent que cette situation soit rapidement réglée.
V. Les abonnés de la REGIDESO en commune Nyanza-lac craignent d’être exposés aux maladies des mains sales. A l’origine, une pénurie d’eau qui perdure depuis près de 5 mois. Les habitants du centre urbain de cette commune sont obligés de s’approvisionner en eau potable par paiement quotidien. Une dépense loin d’être à la portée de toutes les poches.
VI. Une pensée pour nos quatre consœurs et confrères du journal Iwacu qui totalisent aujourd’hui 418 jours d’incarcération. Ils sont accusés de tentative impossible de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils ont été condamnés à deux ans et demi de prison et à une amende d’un million de francs burundais chacun.
VII. Le mini-magazine « Au cœur de la société » revient sur la Journée des droits de l’homme célébrée par la communauté internationale chaque année, le 10 décembre.