Edition quotidienne

Journal du 23 déc 2020

Publié le 23 décembre 2020 par Rédaction
I. Découverte du corps sans vie d’un homme au matin de ce mercredi sur la colline BIRIMBA, de la commune et province Rumonge. La victime aurait été tuée à coups de gourdins hier soir selon des sources sur place.
II. Le corps sans vie d’un garçon de 14 ans a été retrouvé le soir de ce mardi, à côté de l’école secondaire ITABU Karusi, c’est dans la province Karusi. La police à Karusi indique qu’elle a procédé à l’inhumation du corps, car il était en décomposition. Des sources familiales indiquent que le garçon mendiait de la nourriture, comme certains autres enfants de la localité à cet établissement.
III. Une personne est morte, une autre blessée ce mercredi sur la colline Cibari, zone Munagano, en commune et province Muyinga, dans une tranchée où ils exploitaient de l’or, selon un témoin sur place contacté par la radio Inzamba. Selon des sources sur place, le disparu est mort asphyxié à la suite du manque d’oxygène car, son retrait du sous-sol n’a pas été facile, explique la même source. Il y a plus d’un mois, deux jeunes hommes étaient morts dans un éboulement d’une tranchée, où ils exploitaient de l’or illégalement sur la sous-colline de Gatovu, colline Buhurana, dans la même zone de Munagano, rappelle-t-il.
IV. Le pouvoir burundais s’active pour effacer les traces des crimes qui ont été commis depuis les massacres de 1993, à commencer par le monument de 150 élèves de Kw’Ibubu brûlés vifs le 21 Octobre 1993. L’ONG AC Génocide Cirimoso section Canada dénonce la profanation de ce monument, ainsi que celui des Banyamulenge de Gatumba, victimes des massacres de 2004. Emmanuel Nkurunziza, secrétaire général de AC génocide rappelle que les nations unies avait promis une mise en place d’un tribunal spécial pour le Burundi, pour juger les auteurs. Mais il regrette que jusqu’aujourd’hui, les auteurs jouissent de l’impunité totale. Emmanuel Nkurunziza.
V. Le Mushingantahe ou sage Zénon Nicayenzi se réjouit des réalisations de feu président Pierre Buyoya quand il était encore au pouvoir. Parmi ces réalisations figure la charte de l’unité nationale. Zénon Nicayenzi fait savoir que même le président Pierre Nkuzunziza a reconnu le travail de Pierre Buyoya quand il était aux affaires. C’est pour cette raison qu’il l’avait soutenu pour briguer la présidence de l’organisation internationale de la francophonie. Suivez Zénon Nicayenzi.
VI. Le mouvement INAMAHORO, femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi dit avoir appris avec tristesse la mort inopinée de l’ancien président Pierre BUYOYA. Pour le mouvement, c’est une grande perte pour le pays, tant l’ancien Chef de l’Etat a travaillé pour le peuple burundais. C’est ce qu’explique la présidente de ce mouvement, Marie Louise BARICAKO.
VII. Deux semaines d’emprisonnement et une amende de cinquante mille francs burundais. Telles sont les sanctions prévues pour toute fille de moins de 18 ans de la colline Nkayamba, commune et province Rumonge, qui sera arrêtée après 18 heures, en dehors du foyer familial. Les responsables collinaires indiquent que c’est pour la prévention des grossesses non-désirées. Cette décision est mal accueillie par la population qui la qualifie de discriminatoire.
VIII. Les réfugiés burundais du camp LUSENDA en République démocratique du Congo demandent au Gouvernement congolais de préserver leur sécurité au moment où les casques bleus de la MONUSCO vont quitter la RDC. Ces réfugiés demandent aussi au HCR de les éloigner de la frontière avec le Burundi, pour garantir leur sécurité. Jimmy BISHEMEYE, il est représentant des réfugiés burundais du camp de LUSENDA.
IX. Cette pensée pour nos quatre consœurs et confrères du journal Iwacu qui totalisent aujourd’hui 429 jours d’incarcération. Ils sont accusés de tentative impossible de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils ont été condamnés à deux ans et demi de prison et à une amende d’un million de francs burundais chacun.

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