I. Une peine à perpétuité, un emprisonnement de 5ans, ce sont les peines contenues dans le réquisitoire du ministère public du tribunal de grande instance à Gitega. C’est dans un procès de flagrance contre le présumé auteur et les coauteurs dans l’assassinat d’une personne la nuit dernière au chef-lieu de la capitale à GITEGA. Aimé IRAMBONA, chef de l’office burundais de l’urbanisme et de l’habitat à l’est du pays a été attrapé en possession d’un cadavre décapité dans son véhicule. Des informations recueillies à GITEGA indiquent que cette personne a été battue à mort dans un hôtel appartenant à Aimé IRAMBONA. L’auteur présumé du crime est aussi représentant adjoint de la ligue des jeunes imbonerakure. Le principal accusé a été arrêté avec d’autres personnes, agents de l’hôtel y compris un policier.
II. Le corps sans vie d’un homme du nom de Nyabenda Elias a été découvert dimanche matin sur la colline Gasenyi, commune Giteranyi de la province Muyinga. Selon des informations recueillies sur place, les voisins du défunt, qui était âgé de 58 ans, ont vu le corps de ce dernier pendu sur une corde. L’hypothèse d’un suicide est la plus évoquée, indique la même source. Ce cas porte à 8 le nombre de personnes mortes après s’être pendues dans une période de 4 mois à travers le pays.
III. A partir du 1er janvier, chaque ménage de la mairie de Bujumbura devra acheter un nouveau cahier dit de ménage. Le cahier coûtera trois mille francs burundais, alors que l’actuel s’achetait à deux mille. Les habitants de l’ancienne capitale crient au vol. Ils disent que l’ancien cahier de ménage n’était pas encore plein. Ils demandent au chef de l’Etat d’intervenir pour que cette mesure ne soit pas mise en application.
IV. Du côté de l’opposition, on partage cette grogne de la population de la mairie de Bujumbura. Selon Tatien Sibomana, par exemple, imposer ces nouveaux cahiers, c’est une façon d’arnaquer la population. Tatien SIBOMANA.
V. Les parents d’élèves en commune Gishubi de la province Gitega se lamentent contre le paiement d’argent que leur exigent les autorités scolaires. Cet argent destiné au paiement des enseignants vacataires est payé doublement, car la première tranche aurait été détournée. Un des parents témoigne.
VI. Les associations impliquées dans le trafic humain seront radiées. C’est une décision annoncée par le gouvernement du Burundi. C’est à la suite de la découverte d’un réseau de trafic de femmes et de filles vers les pays du golfe persique. Pour le Forum pour la conscience et le développement, cette mesure est de la pure hypocrisie. Le FOCODE y voit un moyen de couvrir les hauts dignitaires au pouvoir et du CNDD-FDD. Pacifique Nininahazwe président du FOCODE, indique que si le gouvernement voulait réellement lutter contre ce trafic, il devrait d’abord enquêter sur les responsables qui profitent de ce trafic.
VII. Un dialogue constructif et inclusif en vue du rétablissement de la paix, la stabilité et la relance économique. C’est ce que demande le mouvement d’Action Patriotique Burundi Buhire, au gouvernement. Dans une correspondance adressée au président de la république, le mouvement trouve que le Burundi a besoin des efforts de tous les burundais pour le sortir du profond marasme dans lequel il est embourbé. Emery Pacifique Igiraneza, le président du mouvement MAP Burundi Buhire.