I. Il y a deux semaines, l’adjoint du chef de colline Gishiha en commune Burambi de la province Rumonge, avait été assassiné. Eh bien, cette fois, c’est la chef de colline Numbwe dans la même commune qui a été tué dans la nuit de samedi. Il s’agit de Marie Sylvane GAKIMA assassinée par des hommes armés chez-elle dans la nuit de ce samedi. La semaine dernière, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité Gervais Ndirakobuca avait réuni les responsables administratifs de la province de Rumonge. Il avait mis en garde toute personne qui tenterait de perturber la sécurité, assurant qu’elle serait arrêtée et traduite devant la justice.
II. Les autorités burundaises ne s’impliquent pas dans la lutte contre la criminalité. C’est le constat de Pacifique NININAHAZWE, activiste des droits humains au Burundi. Selon lui, les autorités burundaises devraient être sensibles à ces meurtres et adopter des mesures concrètes contre les auteurs.
III. Le rapport de la Commission Vérité et Réconciliation présenté la semaine dernière au Parlement est une mascarade. Mascarade par laquelle le pouvoir veut brouiller les indices objectifs qui auraient dû guider une véritable CVR, selon les standards exigés pour mieux mener ses enquêtes. Ce sont les propos de maître Isidore Rufyikiri qui indique que ce rapport non scientifique ne servira à rien pour les Burundais.
IV. Début ce lundi de la mise en application des mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la propagation et la contamination de Covid 19 au Burundi. Parmi ces mesures figurent, entre autres, la fermeture des frontières terrestres et maritimes. Les mesures ont été respectées que ce soit à Mugina ou encore à Kobero. C’est dans un contexte où cette pandémie continue de se propager de plus belle dans le pays, où 100 personnes ont été testées positives en 24 heures.
V. Mais ces mesures prises pour faire face à la propagation du coronavirus risquent d’être comme un coup d’épée dans l’eau, si la corruption dans ce domaine n’est pas combattue. C’est l’avis de certains Burundais qui se sont exprimés au micro de la radio Inzamba. D’autres estiment que d’autres mesures devraient suivre pour lutter efficacement contre cette pandémie.