I. Monseigneur Jean-Louis Nahimana, l’ancien président de la commission vérité et réconciliation a été inhumé ce mardi à Bujumbura. Jean Louis-Nahimana est décédé en date du 7 janvier de cette année, à l’hôpital BUMEREC après une semaine d’hospitalisation. Monseigneur Nahimana a été ordonné prêtre en 1992. Jean Louis Nahimana est mort alors qu’il dirigeait la paroisse Sainte Famille de Kinama, en mairie de Bujumbura.
II. Un des captifs de Burambi dans la province Rumonge a été tué à bout portant le soir de ce lundi, par des éléments de la police après cinq jours de garde à vue. La victime a été tuée alors qu’elle venait de révéler à la police une cache d’armes qui se trouverait dans la localité de Mwiri de la zone Maramvya. Elle aurait subi des tortures de la part des éléments de la police. Les habitants de Maramvya avaient soulevé leurs inquiétudes sur la sécurité des personnes arrêtées.
III. Pour Pacifique Nininahazwe, président du Forum pour la Conscience et le Développement FOCODE, il s’agit d’une exécution extrajudiciaire car la personne tuée était déjà entre les mains de la police. Elle devrait être présentée devant la justice pour se justifier sur les accusations qui pèseraient sur lui. Il revient aux autorités burundaises d’expliquer ces exécutions.
IV. Un corps sans vie en décomposition a été découvert ce lundi 18 janvier en fin d’après-midi, sur la colline Rushemeza, commune et province Rutana. Des chiens avaient commencé à manger la chaire de la victime. Les administratifs n’ont pas pu l’identifier.
V. Thaddée Ndikumana, ministre de la santé et vice-président du comité national de lutte contre la Covid-19, conseille aux Burundais d’éviter la thérapie traditionnelle à laquelle certains s’adonnent. Le ministre Ndikumana indique que le coronavirus n’est pas une maladie de la honte et d’encourager les Burundais à suivre à la lettre les mesures barrières et de se faire dépister à temps à fin de faire face à cette pandémie.
VI. Grogne de certains membres des comités de santé en district sanitaire de Gashoho, après l’accident il y a deux semaines d’une ambulance neuve affectée au dit district, et ce à la suite de la négligence de son chauffeur, selon des informations concordantes recueillies à Gashoho par la radio Inzamba. Selon la même source, il manque de transparence dans le recrutement des chauffeurs pour ces ambulances. Souvent, les chauffeurs sont recrutés sur des critères non objectifs autres que la compétence en conduite automobile et l’expérience, ce qui justifie de nombreux accidents occasionnés sur ces véhicules. Des membres dudit comité recommandent aux gestionnaires des services de santé de couper court avec la complaisance dans le recrutement des chauffeurs de ces ambulances, pour leur durabilité et ce pour l’intérêt des malades.