I. Une femme a été interpellée hier Mardi par la police judiciaire. Elle est soupçonnée d’être impliquée dans le meurtre de son mari. Son arrestation est intervenue alors que la police de la recherche criminelle n’a jusqu’aujourd’hui pas exploité les effets trouvés sur le lieu du crime selon des défenseurs des droits de l’homme et des proches de la femme arrêtée. Ils demandent que de vraies enquêtes soient menées pour chercher les vrais criminels.
II. Les récentes déclarations du porte-parole de la police Pierre Nkurikiye à la presse sur la situation sécuritaire en commune Burambi est une sorte de couverture des éléments de police ayant commis des exécutions extrajudiciaires, dans cette commune de la province Rumonge. Propos de maître Janvier Bigirimana qui fait par ailleurs remarquer que le fait de coller le crime aux personnes arrêtées est une façon d’influencer les juges.
III. jours viennent de s’écouler sans nouvelles de deux réfugiés burundais du camp de Nduta en Tanzanie. Il s’agit de l’épouse d’Issa Niyonkuru, un réfugié assassiné mardi dernier dans ce même camp, ainsi qu’un pasteur qui a présidé la messe lors de ses funérailles. Les deux personnes ont été arrêtées par la police tanzanienne samedi dernier.
IV. Grogne à la prison centrale de Muyinga. Les locataires de cette prison ne sont pas satisfaits de la façon dont ils sont nourris. La plupart d’entre eux sont devenus malades suite à la malnutrition. Ces prisonniers accusent le directeur de détourner les vivres qui leur sont destinés.
V. Les autorités burundaises semblent ne pas s’entendre sur le port du masque pour la prévention de la Covid-19. Le premier ministre demande à la population de porter le masque chaque fois qu’elle se trouve en milieu public. De son côté, le ministre de la santé et vice-président du comité de lutte contre le coronavirus précise que le port du masque n’est obligatoire que dans les transports en commun.
VI. Les trois médecins de l’hôpital de Muyinga qui avaient été suspendus par leur directeur ont été rétablis dans leurs droits. Dr Willy Kwizera, Dr Sylvie Ngabire et Dr Jean Sinzobatohana avaient été suspendus pour une période de quinze jours. La décision avait été prise par le médecin directeur de l’hôpital qui les accusait d’insubordination et d’incitation à la révolte. Selon des sources au sein de l’établissement hospitalier, le personnel s’est réuni en une assemblée extraordinaire, à l’issue de laquelle le directeur a accepté de lever la sanction et de satisfaire les revendications pour lesquelles ils avaient été sanctionnés. Ils réclamaient les primes de performances.