I. L’intention exprimée par le Président burundais de renouer les relations avec les médias sous sanctions de l’Etat a été saluée par l’organisation internationale de défense de la liberté de la presse “Reporters sans Frontières”. Néanmoins, Reporters sans Frontières nuance ; elle appréciera la sincérité de la volonté exprimée par le Président Evariste Ndayishimiye.
II. Le lycée communal de Muyinga n’a toujours pas de dispositifs de lavage de mains pour protéger les élèves du COVID-19. Une situation qui préoccupe les parents des élèves, craignant de les voir contaminés. Ils demandent à la direction de cette école de respecter les multiples appels des autorités burundaises sur la prévention de cette pandémie.
III. La population avoisinante de l’hôpital de Fota dans la province Mwaro, commune Ndava s’inquiète suite aux cas de Covid-19 qui ne cessent de croitre. Dix personnes ont été testées positives à la Covid-19 à cet hôpital, ce qui inquiète cette population car les mesures de prévention ne sont pas respectées et les malades qui étaient censés être isolés sont placés dans une chambrette, qui servait de cafétaria. La plupart des personnes contaminées sont des élèves du Lycée Mwaro qui sont externes. Cette population demande aux responsables de santé dans cette province de prendre des mesures appropriées pour éviter la propagation de cette pandémie. La rédaction de la radio Inzamba a contacté par téléphone le directeur provincial et le directeur de l’hôpital Fota mais sans succès.
IV. Quinze familles de la commune Mutambu dans la province Bujumbura croupissent dans la misère. Depuis le mois de novembre dernier, l’administration les a obligées de céder leurs propriétés pour des travaux de développement et d’intérêt public. Ces familles disent que l’administration ne les aide pas et demandent la restitution de leurs propriétés.
V. Les entreprises publiques et paraétatiques tombent en faillite suite aux contrats des marchés qui profitent certains hauts cadres de l’État. Dans une correspondance que l’Organisation de Lutte contre la Corruption et les Malversations Économiques vient d’envoyer au président de la République, Évariste NDAYISHIMIYE, cette organisation dévoile des cas des marchés qui sont passés en violation de toutes les procédures en la matière et demande une restructuration urgente de ces entreprises. Gabriel RUFYIRI, président de l’OLUCOME.
VI. Plus de 40 personnes ont été arrêtées par la police en moins d’une semaine, au marché de bétail de Kayanza. La police les accuse d’escroquer les acheteurs et les vendeurs de bétail dans la pratique du courtage. Les acheteurs quant à eux grognent que ces derniers sont à l’origine de la hausse des prix.