Toutes les parties affichent de l’optimisme à l’ouverture du dialogue. Albert Shingiro qui représente le gouvernement burundais espère une conclusion pour bientôt. De son côté, Claude Bochu, le chef de la délégation de l’Union Européenne au Burundi, apprécie la volonté du gouvernement burundais.
C’est ce mardi qu’a débuté le dialogue entre le gouvernement du Burundi et l’union européenne dans le but de renouer les relations diplomatiques rompues depuis 2015. Le ministre burundais des affaires étrangères et de la coopération au développement a souhaité la rapidité du processus du dialogue.
« Nous n’avons pas le droit de trainer les pieds dans cet exercice de dialogue. Nous devons décoller nos pieds du sol et travailler d’arrache-pied afin de conclure ce dialogue dans les plus brefs délais » s’exprimait le Ministre burundais Albert Shingiro. Selon lui, le peuple burundais attend des autorités de bons résultats.
Albert Shingiro est optimiste. « Si nous réussissons, ce sera un succès partagé. Et si nous échouons, ce sera de même un échec partagé. Mais je dois dire que ce dernier scénario est quasiment impossible. Nous sommes ici pour réussir » Ils ont la volonté d’avancer avec détermination afin d’aboutir à la normalisation des relations avec l’Union Européenne.
Claude Bochu qui parlait au nom de l’Union Européenne, a précisé que l’essentiel est le cheminement, « les partenaires se voient et échangent sur des sujets divers et c’est ensemble que nous cheminons ». Selon lui, « Là où il y a une volonté, il y a un chemin ».