I. Une centaine d’hommes armés en tenue militaire de l’armée burundaise a traversé la rivière Rusizi en destination de la république démocratique du Congo, le soir de ce mardi. Ils seraient sur le point de regagner les autres qui ont traversé la rivière Rusizi la semaine passée. Les habitants de Buganda où ces hommes sont passés, témoignent avoir vu des corps flottants qui seraient ceux des victimes d’une noyade de la rivière Rusizi.
II. La situation est tendue au camp des réfugiés burundais de Nyarugusu en Tanzanie. Tous les points d’entrée et de sortie sont fermés par les autorités tanzaniennes. C’est le constat fait par le forum pour le renforcement de la société civile FORSC qui indique que la mesure vise à contraindre les réfugiés burundais de rentrer par force. L’enregistrement volontaire pour le rapatriement est aujourd’hui en baisse selon Ernest Nkurunziza, le secrétaire exécutif du FORSC.
III. Plus de 400 ménages du site Kigaramango de la zone Gatumba en commune Mutimbuzi dans la province de Bujumbura, ont bénéficié d’une aide de la part du Ministère des droits de l’homme et de la solidarité ce mercredi, pour pouvoir louer des maisons. Ces familles sont des victimes des inondations causées par des débordements de la rivière Rusizi avant qu’elles soient déplacées dans ce site. La Ministre de la solidarité Imelde Sabushimike a demandé aux bénéficiaires de bien gérer cette assistance.
IV. Avant d’empêcher l’entrée de grains et de la farine de maïs sur le sol burundais, il aurait fallu évaluer les besoins en statistique de la consommation pour éviter qu’il y ait la spéculation et la hausse de prix. C’est ce qu’indique Faustin Ndikumana, expert en économie. Il le dit au moment où le Ministre burundais du commerce avait annoncé ce lundi que le maïs et ses dérivés ne sont plus autorisés d’entrer au Burundi, évoquant qu’ils contiennent des produits nocifs.
V. Grogne du personnel recruté par le projet de restauration et de résilience du paysage du Burundi (PRRPB) en commune Buhinyuza, pour réaliser des activités de protection de l’environnement dans cette commune. Ces lamentations sont dues au non-paiement de leur salaire en totalité selon des informations recueillies sur place.
VI. Grogne de certains détenteurs des parcelles au chef-lieu de la province et commune de Muyinga. Ils dénoncent une exagération des mesures attribuées à leurs parcelles par des agents du service foncier. Les données de ce bureau communal servent de base dans les calculs de l’impôt foncier. Les propriétaires de ces parcelles réclament une nouvelle vérification.