I. Le corps sans vie d’un homme a été retrouvé à la 7e avenue, zone Cibitoke de la commune urbaine de Ntahangwa, en mairie de Bujumbura. Cet homme aurait parié avec des amis qu’il pouvait boire deux bouteilles d’une liqueur appelée Karibu. Les habitants de la zone Cibitoke demandent que ces types de liqueur soient bannis pour préserver la santé et la vie de la population.
II. Le monde célèbre ce 15 mars la Journée internationale de lutte contre les violences policières. Journée qui survient alors que ces violences se commettent au quotidien au Burundi, selon la ligue Iteka. Pour Emmanuel Nibizi, vice-président de cette organisation de défense des droits humains, la police devrait savoir que sa tâche est de consolider les libertés de la population. Il rappelle à ceux qui violent les droits de la population que la justice les rattrapera un jour.
III. Plus de 70 travailleurs de la Brarudi demandent l’intervention du président de la République contre le projet de licenciement qui les vise. C’est le contenu d’une correspondance signée par leurs représentants, adressée à Evariste Ndayishimiye le 9 mars. Dans cette correspondance, les syndicalistes démontrent au Chef de l’Etat que les motifs avancés par la Direction générale de la Brarudi pour licencier ces travailleurs ne sont pas fondés.
IV. Emmanuel Ntakiyiruta, un cadre du ministère de l’Environnement est détenu dans la prison de Gitega depuis bientôt une semaine. Ses proches indiquent qu’il souffre d’une maladie mentale et qu’il est sous traitement au centre de traitement des malades mentaux de Gitega. Il a été conduit en prison jeudi dernier après une semaine de garde à vue au commissariat de police à Gitega. Il a été arrêté parce que le 04 mars, il s’est rendu à la prison de Gitega pour demander la libération des détenus poursuivis pour la tentative de putsch de mai 2015. Pour maitre Gustave Niyonzima, Emmanuel Ntakiyiruta devrait être libéré parce que sa détention viole la loi.
V. Grogne chez les conducteurs de taxis-vélos de la province Rumonge. Ils disent que leur travail quotidien est perturbé. On les contraint d’aller construire le bureau de la province. Une amende est exigée à toute personne possédant un taxi-vélo et qui a boycotté cet ordre ou soupçonné de l’avoir fait. Les propriétaires de ces taxi-vélo demandent aux autorités de trouver une solution à ce problème.