Edition quotidienne

Journal du 16 mars 2021

Publié le 16 mars 2021 par Rédaction
I. Le petit séminaire St Pie X de Rusengo dans le diocèse de Muyinga est confronté à un manque d’éclairage. Il s’agit d’une panne due à l’endommagement, depuis un mois, du transformateur sur la ligne électrique qui dessert cet établissement. Des conséquences liées à ce manque de courant électrique n’ont pas tardé à se manifester, selon des informations en provenance de Rusengo.
II. Il y a plus d’un mois qu’une femme de la colline Mukungu de Nyanza-Lac se fait soigner à l’hôpital de Makamba après des coups et blessures lui infligés par son voisin du nom de Juma, un pêcheur. Selon des témoins, voisins de la victime, le présumé coupable reste toujours libre, l’administration locale dit attendre qu’elle se rétablisse pour l’aider à le traduire en justice.
III. Les proches du détenu Emmanuel Ntakiyiruta qui vient de passer plus de dix jours en garde à vue demandent sa libération inconditionnelle. Ils justifient leur argument que le leur souffre d’une maladie mentale depuis vingt six ans. Ils indiquent en outre que sa détention perturbe son traitement. L’un des proches de sa famille témoigne.
IV. Les professionels de la loi font savoir que la détention d’Emmanuel Ntakiyiruta viole le code pénal et le code de procédure pénale.
V. Neuf personnes ont été tuées dans un délai d’une semaine. Quatre cadavres ont été retrouvés. Durant cette semaine, huit personnes ont été arrêtées arbitrairement. Les agents de la police et les membres de la ligue des jeunes  du parti présidentiel, en complicité avec l’administration,  sont  pointés du doigt selon la ligue des droits de l’homme Iteka.
VI. Une période de deux semaines vient d’être donnée aux commercants pour démolir leurs kiosques se trouvant aux alentours du marché de Jabe en Mairie de Bujumbura. C’est après une courte visite sur les lieux par le ministre de l’intérieur, de la sécurité et du développement communautaire Gervais Ndirakobuca, c’était dans l’après-midi de ce mardi. Selon son constat, les administratifs n’ont pas obéi aux ordres qui leurs étaient donnés il y a à peu près un mois. Ces commerçants sont reprochés d’avoir ériger leurs kiosques sur des caniveaux ce qui peut engendrer des catastrophes. Rappelons que c’est dans la continuité d’une campagne de destruction des maisons commerciales construites anarchiquement, une campagne qui a débuté au mois de février.

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