Le personnel du ministère de la Solidarité qui a participé à l’exécution du programme du Centre de développement familial et communautaire (CDFC) réclame la régularisation de sa prime d’encouragement. Il s’agit d’arriérés de plus d’une année. Ce programme était appuyé par le projet PRODEFI.
Financé par le Programme pour le développement des filières (PRODEFI), le projet qui a débuté en 2012 a été exécuté dans sept provinces : Bubanza, Cibitoke, Gitega, Karuzi, Muramvya, Ngozi et Kayanza. Des sources de la radio Inzamba indiquent que les fonctionnaires qui sont concernés par ces arriérés sont autour de cent et sont répartis dans les sept provinces bénéficiaires. Depuis le début du projet, ils bénéficiaient d’une prime d’encouragement de 20.000 francs burundais par mois et par personne. Mais depuis 2019, certains n’ont reçu que la prime du premier trimestre.
Ces agents du ministère de la Solidarité travaillaient dans le cadre de l’alphabétisation des adultes, l’encadrement des femmes vulnérables et la sensibilisation pour la sécurité alimentaire des familles par l’implantation des jardins ménagers communément appelés « uturima tw’igikoni. »
Les fonctionnaires réclament le paiement de leurs arriérés au moment où les deux projets du PRODEFI ont déjà été clôturés. Au total, le montant de ces arriérés avoisine les 2 milliards de francs burundais.
La rédaction de la radio Inzamba a tenté de joindre par téléphone la ministre de la Solidarité, Imelde Sabushimike, pour de plus amples éclaircissements sur les faits, mais sans succès.