I. Soupçons de détournements de fonds à l’école fondamentale CERU I dans la commune Kirundo, au nord du pays. Certains enseignants accusent le directeur de cet établissement de mettre en location, illégalement, les biens de l’école et de voler les vivres destinés aux apprenants. Ces enseignants réclament des sanctions à l’endroit de ce responsable.
II. La collecte d’argent qui est en train d’être faite par la retenue de cinq mille francs burundais aux étudiants des premières années de baccalauréat à l’université du Burundi, devrait cesser immédiatement, car une telle opération ne devrait pas se faire sans consentement des concernés qui se fait par assemblée générale de tous les étudiants. Avis de Denis Ndayishemeze qui a été commissaire à la bourse, au sein de l’association des étudiants de Rumuri ASSER en abrégé. Il demande aux différentes autorités de l’université du Burundi de suivre de près ce dossier, de suspendre cette retenue et rembourser aux étudiants cette somme indument collectée.
III. 7 personnes ont été appréhendées ce mardi sur la colline Rugasa, commune Bugabira, en province Kirundo. Ces personnes faisaient de la fraude des ballots de vêtements et les transportaient vers le Rwanda. L’administrateur de cette commune demande à la population de s’unir pour lutter contre ce commerce.
IV. Le tribunal de grande instance de Muyinga a infligé mardi dans une audience de flagrance, une peine à réclusion criminelle le nommé Ernest Minani de la colline Nonwe en commune Giteranyi, reconnu coupable de meurtre de son épouse Médiatrice Uwiringiyimana. Le condamné a plaidé coupable et a avancé comme motif du crime, la mauvaise gestion d’une somme de 900.000 francs qu’il envoyait régulièrement à son épouse à partir de la Tanzanie où il était parti pour la quête du travail. Une explication qui n’a pas convaincu le tribunal. Sieur Minani avait décapité son épouse la nuit du 28 avril dernier avant de s’enfuir vers la Tanzanie d’où il était venu, rappelle-t-on. Il a été arrêté le 1er mai à Rusumo dans le district de Ngara en Tanzanie par la police tanzanienne sur informations des autorités policières de Muyinga.
V. Lorsqu’un organe chargé des élections au niveau national travaille sur des faux résultats, toutes les institutions issues de ces élections devraient être remplacées. Ce sont les propos de Frédéric Bamvuginyumvira, président de la plateforme politique de l’opposition, CFOR-Arusha, après que des chercheurs burundais révèlent des preuves d’une fraude qui a permis au Général Évariste Ndayishimiye de prendre la tête du pays. Selon ce politicien, cette fraude était prévisible au moment des élections
VI. Au moins 9 femmes ont été assassinées, 7 autres ont été arrêtées arbitrairement au cours de ce mois d’avril. Ces chiffres figurent dans le rapport mensuel du mouvement des femmes et des filles pour la paix et la sécurité au Burundi. Ce mouvement déplore que les présumés auteurs de ces violations des droits de l’homme ne soient pas en grande partie poursuivis, du fait de l’inaction de la Justice burundaise ou de leur appartenance au parti au pouvoir CNDD-FDD. Liliane Igiraneza, membre de la Commission des Droits de l’homme au sein du MFFPS.
VII. Le 05 mai de chaque année, c’est la journée mondiale dédiée à l’hygiène des mains. Les mesures de lavage de mains dans certains endroits publics pour lutter contre la propagation du coronavirus ne sont pas respectées. A Bujumbura, des gens sont forcés à se laver les mains. Les usagers des lieux publics craignent que cette pandémie ne se propage facilement si rien n’est fait. Ils demandent à l’administration de se ressaisir.
VIII. L’eau du lac Tanganyika qui a dépassé les rives perturbe le commerce au port de Rumonge. Les commerçants demandent à l’administration de leur chercher un autre espace pour qu’ils puissent continuer leurs activités. Ces pluies abondantes ont obligé certaines familles à quitter leurs foyers.