La mesure de lavage de mains dans nombre d’endroits publics pour lutter contre la propagation du Covid-19 n’est pas respectée. Constat fait ce 5 mai, Journée mondiale dédiée à l’hygiène des mains. A Bujumbura, il faut encore forcer les gens pour se laver les mains. Les usagers des lieux publics craignent que cette pandémie se propage facilement si rien n’est fait.
Les endroits de la ville de Bujumbura que notre reporter a visités pendant cette journée, les gestes-barrières contre le Covid-19, notamment le lavage des mains, ne sont pas du tout respectés.
Par exemple, au parking des bus transportant les passagers vers le nord de la ville, le lavage des mains avant d’entrer dans le bus n’existe pas. Au parking des bus pour le sud de la ville, il n’y a qu’un seul robinet et les passagers ne respectent pas les mesures-barrières au Covid-19 et peu de ces passagers utilisent le robinet.
Les chauffeurs des bus de transport en commun expliquent que la mesure du ministère de l’Intérieur d’interdire les activités des rabatteurs sur les parkings a fait reculer l’attention des citadins quant à l’observation des gestes-barrières. « Nous craignons que la pandémie du Covid-19 se propage davantage à travers les parkings », a prévenu un des chauffeurs. Ils demandent à l’administration de prendre les mesures qui s’imposent avant qu’il ne soit trop tard.
Néanmoins, dans certains autres endroits de service public comme les hôpitaux et les banques, l’on exige le lavage des mains avant d’entrer dans leurs enceintes.
Signalons que le thème choisi par l’Organisation mondiale de la santé pour cette année était : « Quelques secondes pour sauver des vies, nettoyez vos mains ! »