I. Trois ténors du parti UPRONA reconnu par le pouvoir sont rayés de la liste des membres des différents organes dirigeants, et de la liste des membres de ce parti. La décision a été prise ce mardi 11 Mai 2021, sur demande des représentants provinciaux. Ces 3 personnes l’ancien vice-président Gaston Sindimwo député, Anicet Niyongabo, sénateur et Isidore Mbayahaga rejettent en bloc cette décision, arguant qu’elle a été prise par des organes qui n’en ont pas les compétences. Le président de ce parti Abel Gashatsi lui, confirme que leur expulsion est conforme aux lois du parti.
II. La tentative de réunification des différentes ailes du parti UPRONA n’est qu’un pure montage du pouvoir CNDD-FDD qui cherche à montrer à la communauté internationale que le pouvoir actuel est le résultat de toutes les tendances politiques du pays. C’est du moins la lecture faite par l’UPRONA non reconnu par le pouvoir. Son porte-parole Emmanuel Nkengurutse, estime que ceux qui sont dans la cadence sont des Upronistes qui travaillent à la solde du pouvoir de Gitega.
III. Près de 2 mois que le procès de Germain Rukuki est en délibéré à la cour d’appel de Ntahangwa en violation du code de procédure pénale de 2018. Les textes prévoient un délai ne dépassant pas un mois selon Me Janvier Bigirimana, juriste et défenseur des droits de l’homme. Il indique que ce dossier présente des particularités et appelle les juges instructeurs dans cette affaire à faire preuve d’indépendance.
IV. Le calvaire des Burundais réfugiés en Tanzanie a continué au cours des trois derniers mois. C’est ce qui ressort du rapport publié par la Dynamique pour les droits des réfugiés en Tanzanie. Cette association relève des cas de violations des droits de l’homme dont ont été victimes les réfugiés se trouvant dans les camps de Nduta et Mtendeli en février, mars et avril de cette année. 4 cas de vols dont deux à main armée, deux cas de meurtres et un cas d’enlèvement ont été rapportés.
V. Certains directeurs d’écoles, les parents et les élèves s’insurgent contre la mauvaise gestion des frais liés aux activités sportives dans la direction provinciale de l’enseignement de Makamba. Ils demandent la lumière sur la gestion d’une somme de 1000 francs burundais que chaque parent est appelé à payer pour le sport.
VI. Les infirmiers au Burundi font face à de grands défis liés surtout au manque de moyens techniques et financiers. Les infirmiers du Burundi relèvent ces défis à cette date du 12 mai, date dédiée à la journée mondiale de l’infirmière. Ils demandent que leurs capacités professionnelles soient renforcées pour mieux servir les patients.